La cigarette électronique ou e-cigarette est un dispositif électromécanique ou électronique générant un aérosol destiné à être inhalé. Elle produit une « vapeur » ou « fumée artificielle » ressemblant visuellement à la fumée produite par la combustion du tabac. Cette vapeur peut être aromatisée (arôme de tabac blond, brun, de fruits, etc.) et contenir ou non de la nicotine. Une nouvelle étude accable la cigarette électronique
Utiliser une cigarette électronique est cent fois moins nocif que fumer.
Vrai. Le risque cardiaque est probablement plus de cent fois moins élevé avec une cigarette électronique qu’avec le tabac ; tout comme les risques cancérogènes, même s’ils ne sont pas totalement absents comme le rappellent les enquêtes publiées récemment. Si l’irritation bronchique est réduite, l’irritation de la gorge atteint le même niveau. Pour un fumeur, c’est moins dangereux de vapoter. Mais pour un non-fumeur, vapoter n’est pas sans danger !
Vrai. Même si nous n’avons aucune étude à disposition pour le moment, j’ai l’intime conviction que le danger de dépendance est moins fort. L’arrivée de la nicotine dans le sang est plus douce, car les vapoteurs tirent typiquement une fois toutes les cinq minutes. Ainsi, ils peuvent assimiler la nicotine au corps plutôt comme un substitut nicotinique qu’en shoot comme le fait la cigarette. Mais tout dépend du produit et de l’utilisation… Il y a donc un danger théorique, mais c’est seulement dans cinq ans que nous serons en mesure d’affirmer ou non le risque.
La vapeur de la cigarette électronique contient des composés potentiellement cancérogènes.
Vrai. Mais à des doses infinitésimales. Il y a surtout danger quand on fait un mauvais usage de la cigarette électronique, par exemple quand on laisse la résistance de l’atomiseur s’assécher. Il faut ainsi veiller à que l’e-liquide ne chauffe pas trop. Quand ça sent le brûlé, il faut absolument s’arrêter de vapoter.
Les solvants utilisés dans les cigarettes électroniques, en particulier le propylène glycol, sont toxiques.
Faux. Le propylène glycol ou la glycérine sont peu toxiques, mais on connaît mal les effets de l’exposition à très long terme... Mais une fois encore, les craintes sont plus basées sur un principe de précaution que sur des certitudes.
" Fumer nuit gravement à votre santé et à celle de votre entourage. Fumer tue."
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Les autorités sanitaires américaines s’alarment après avoir recensé 193 cas potentiels de maladies pulmonaires.
Près de 200 patients seraient touchés. Aux Etats-Unis, une personne qui vapotait a succombé à une maladie pulmonaire grave. « Hier (jeudi), nous avons été informés du décès d’un adulte qui avait été hospitalisé pour une grave maladie respiratoire inexpliquée, après avoir vapoté », a déclaré vendredi la directrice médicale de l’Etat de l’Illinois.
Au total, les autorités sanitaires fédérales ont recensé depuis fin juin 193 cas potentiels de maladies pulmonaires sévères dans 22 des 50 Etats américains, associés à du vapotage. Les symptômes incluent toux, essoufflement, épuisement et dans certains cas vomissements et diarrhées.
La cause de ces maladies n’a pas été découverte, mais tous les malades avaient récemment utilisé des cigarettes électroniques pour inhaler de la nicotine et souvent du cannabis, selon les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC). « La gravité de la maladie dont souffrent les gens est alarmante », a déclaré la directrice du département de la santé de l’Illinois, Ngozi Ezike.
Le lien avec le vapotage n’est pas encore prouvé, a toutefois prévenu Ileana Arias, responsable des maladies infectieuses aux CDC fédéraux. Bien que les cas semblent similaires, « on ignore s’ils ont une même cause, ou bien s’ils correspondent à des maladies différentes qui se présentent de la même façon ». Les substances et marques potentiellement impliquées n’ont pas été révélées.
Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d’un liquide – qui contient souvent de la nicotine - à l’intérieur de la cigarette électronique. Celles-ci n’incluent pas de nombreuses substances cancérigènes que l’on trouve dans les cigarettes normales, comme le goudron. Mais la vapeur contient des particules fines qui pénètrent les poumons, et dont l’effet n’est pas encore bien connu. De nombreuses sont « potentiellement toxiques », a prévenu un rapport des Académies américaines des sciences en 2018.
Selon Brian King, du bureau des CDC sur la cigarette, il est possible que les maladies pulmonaires se soient produites auparavant mais qu’elles n’aient été recensées que maintenant grâce à l’enquête menée par les autorités sanitaires.
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Ce vendredi, à Rio de Janeiro, l'Organisation mondiale de la santé a présenté un rapport concluant avec fermeté à la nocivité du vapotage.
Les cigarettes électroniques sont "incontestablement nocives" et devront être régulées, selon un rapport présenté vendredi à Rio de Janeiro par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déconseille ces dispositifs à ceux qui veulent arrêter de fumer. Le vapotage consiste à inhaler des vapeurs créées par le chauffage à haute température d'un liquide à l'intérieur de la cigarette électronique. La plupart du temps, ces liquides contiennent de la nicotine. Leur popularité grandissante depuis leur apparition sur le marché, au milieu des années 2000, surtout auprès des jeunes, inquiète les législateurs et autorités sanitaires du monde entier, qui craignent que le vapotage ne conduise les jeunes à fumer du tabac.
Bien que ces dispositifs exposent l'utilisateur à moins de substances toxiques que les cigarettes combustibles, elles présentent aussi des "risques pour la santé", assure le rapport de l'OMS, qui évalue les résultats des mesures gouvernementales (MPOWER) préconisées par la convention-cadre de l'institution pour endiguer l'épidémie (CMCT). Les six stratégies pour décourager l'usage du tabac sont les suivantes: contrôles de la consommation de ces produits et politiques de prévention, protection du public contre la fumée, aides pour cesser de fumer, mises en garde contre les dangers du tabac, faire respecter des interdictions de publicités, promotion ou sponsorisation, et enfin augmentation des taxes. "Bien que le niveau de risque associé aux SEAN (système électronique d'administration de nicotine) n'a pas été mesuré de manière concluante, les SEAN sont incontestablement nocifs et devront donc être régulés", indique l'OMS. Elle souligne également qu'il n'y a pas assez de preuves que les e-cigarettes soient efficaces pour arrêter de fumer.
"Dans la plupart des pays où elles sont disponibles, les utilisateurs (d'e-cigarettes) continuent en général de fumer des cigarettes combustibles en même temps, ce qui présente très peu, voire aucun impact positif" sur la réduction des risques sanitaires, selon le rapport présenté au Museu do Amanha (Musée de Demain). L'OMS met aussi en garde contre la "menace actuelle et réelle" que représente la désinformation véhiculée par l'industrie du tabac sur les vapoteuses.
Fin juin, la très libérale ville californienne de San Francisco est devenue la première métropole américaine à interdire sur son territoire la vente des cigarettes électroniques. La Chine, qui compte le plus grand nombre de fumeurs au monde, envisage de durcir sa réglementation. La consommation de tabac fait chaque année quelque 8 millions de morts dans le monde.
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Alors que l'usage de l'e-cigarette explose parmi les jeunes américains, un rapport alerte sur un danger majeur pour la santé publique.
Les tabacologues ont longtemps défendu la cigarette électronique, outil de sevrage qui a montré son efficacité pour tourner le dos à la cigarette "classique". Seulement voilà, les fumeurs impénitents ne sont pas les seuls à l’utiliser : l’e-cigarette est de plus en plus prisée par les jeunes. Aux Etats-Unis, la hausse de la consommation de cigarettes électroniques entre 2011 et 2015 est de 900% chez les lycéens. Or, une étude américaine remise jeudi révèle que la cigarette électronique représente en fait un danger majeur pour la santé publique.L'étude du Médecin en chef des Etats-Unis (General Surgeon) s’appuie sur le travail de plus de 150 experts et pointe les dangers induits par l’e-cigarette, principalement pour les jeunes. La nicotine absorbée par les adolescents crée une forte dépendance, avec des effets durables toxiques sur le cerveau en développement des jeunes. Le principal bénéfice mis en avant par les défenseurs de la cigarette électronique est qu’elle ne contient pas de goudrons. Mais l’étude américaine indique que les aérosols produits par le vapotage peuvent exposer à des substances potentiellement dangereuses.
Certains experts persistent pourtant à défendre ce qu’ils considèrent comme une véritable avancée. Selon eux, la cigarette électronique ne pousse pas les jeunes à fumer des cigarettes classiques. Ainsi, malgré le fort développement de l’e-cigarette chez les jeunes, le nombre de fumeurs de tabac aux Etats-Unis est passé sous le seuil des 40 millions pour la première fois depuis 50 ans. Mais d’autres études mettent l’e-cigarette sur le banc des accusés. Celle notamment des chercheurs de l’université de Laval, au Canada, Elle révèle que les cellules présentes dans la bouche ne survivent pas plus de 10 jours lorsqu'elles sont exposées à la vapeur de cigarette alors que ces cellules sont la première ligne de défense de l’organisme contre les attaques extérieures. Ces chercheurs redoutent un risque accru d’infection mais aussi d’inflammation et de cancer de la bouche.
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Parce que votre résolution première pour le nouvel an était d’arrêter de fumer mais que vous n’avez toujours pas réussi en ce début du mois d’avril, voici quelques informations qui vous seront utiles. La dépendance à la nicotine est une des plus graves qui existe. Aujourd’hui grâce à lacigarette électronique vous pouvez diminuer votre consommation et à long terme l’arrêter. Ce nouveau dispositif électronique permet de vous donner l’illusion de fumer une vraie cigarette. L’inhalation des produits chimiques et le risque du cancer du poumon en moins. En effet, en vapotant une e-cigarette, vous reproduisez toujours les gestes auxquels vous êtes habitués. A l’intérieur se trouve un aérosol contenant du liquide appelée e-liquide. Ce denier génère de la fumée identique à celle engendrée par la combustion d’une cigarette normale. L’intérêt de ce e-liquide réside dans son contenu. Selon les dernières études, ce qu’il contient est moins nocif que ce que l’on trouve dans une cigarette normale. Une e-cigarettecontient moins de tabac. Il s’agit donc là d’un substitut idéal qui permettrait de combattre la dépendance au tabac. De nombreuses boutiques de vente de cigarettes ont ouvert leurs portes ces dernières années et beaucoup d’initiés sont devenus adeptes de cette nouvelle méthode. L’intérêt supplémentaire est que depuis l’interdiction de fumer dans les endroits publics, la cigarette électronique est, elle, largement tolérée : dans les cafés, les bars et même lors des vols longs courriers de certaines compagnies aériennes. Le principe de la cigarette électronique ou e-cigarette est de produire par un chauffage doux un aérosol de propylène glycol ou de glycérol, avec ou sans nicotine. Inventée en Chine par Hon Lik en 2006, la cigarette électronique est disponible sur un marché qui s'est développé de manière spectaculaire et on estime à 3 millions le nombre de «vapoteurs» français en 2014. L'aérosol ou «vapeur», émis par l'e-cigarette, ne contient pas les substances toxiques liées à la combustion des cigarettes classiques comme le monoxyde de carbone (cause d'infarctus) ou les goudrons (causes de cancers). Le propylène glycol, également utilisé comme additif alimentaire, n'a aucune toxicité à court terme à la température de 60 degrés. Quant à la dégradation du glycérol en produits toxiques, elle n'est significative qu'au-delà de 250 degrés. La nicotine est associée à la dépendance au tabac, mais elle est ici seule et dépourvue des produits qui renforcent ses effets. Ainsi les conséquences délétères de cette pratique sont largement inférieures à celles de la fumée de cigarettes. Une étude conclut aux effets néfastes pour des expositions d'une à huit semaines alors que la fumée de tabac aurait un effet comparable en un jour! On peut alors s'étonner des mises en garde alarmistes. L'accord semble général pour dire que ce produit est infiniment moins dangereux que la cigarette traditionnelle.
Une revue de treize études existantes montre que la cigarette électronique avec nicotine a deux fois plus de chance de conduire à un arrêt complet d'au moins six mois que celle sans nicotine et que davantage de fumeurs avaient réduit de plus de la moitié leur consommation sans événement indésirable grave. L'e-cigarette n'est aujourd'hui recommandée par aucune organisation officielle mais «la Haute Autorité de la santé considère en revanche que, du fait de sa toxicité beaucoup moins forte qu'une cigarette, son utilisation chez un fumeur qui a commencé à vapoter et qui veut s'arrêter de fumer ne doit pas être découragée».On estime que 400.000 fumeurs ont cessé de fumer en France en 2015 grâce à la cigarette électronique. La cigarette électronique contribue donc à aider les fumeurs à se libérer du tabac. La cigarette électronique est devenue un objet à la mode qui pourrait tenter les mineurs mais l'étude faite à Paris est plutôt rassurante. Même en ajoutant les différentes sources de nicotine (tabac plus e-cigarettes), leur utilisation par les collégiens parisiens est en baisse. L'e-cigarette n'apparaît donc pas comme un mode d'initiation au tabagisme des jeunes mais elle ne peut être destinée aux enfants et adolescents et, comme pour le tabac, sa vente doit être interdite aux mineurs ainsi que le stipule la loi Hamon de mars 2014. L'usage en public de l'e-cigarette est difficile à distinguer de celui des cigarettes classiques et il peut donc inciter à ne plus respecter les interdictions de fumer. Il y a un large consensus des acteurs de santé publique pour demander l'interdiction de l'usage de l'e-cigarette dans tous les lieux où il est interdit de fumer.
Des campagnes publicitaires, y compris à la télévision française, ont déjà commencé, destinées indistinctement aux fumeurs, aux non-fumeurs, aux enfants et adolescents. Il est donc évident qu'il faut interdire toute publicité et toute promotion de ce produit, sauf dans son utilisation comme méthode d'arrêt si celle-ci est reconnue. Les baisses de ventes de cigarettes en 2012, 2013 et 2014 ne peuvent être dues aux insuffisantes augmentations de prix et il est donc probable que les baisses de ventes de cigarettes traditionnelles en France depuis 2012 soient liées au rapide accroissement des ventes de cigarettes électroniques. L'Académie nationale de médecine a recommandé en mars 2015 de réglementer la fabrication de l'e-cigarette afin d'en assurer la fiabilité (norme Afnor), de ne pas dissuader les fumeurs qui l'utilisent et de favoriser l'émergence d'une e-cigarette «médicament», de maintenir et d'assurer l'application de l'interdiction de vente aux mineurs, de son usage en public partout où il est interdit de fumer du tabac, d'en interdire toute publicité et promotion. Public Health England a indiqué en août 2015 que la cigarette électronique était 95 % moins nocive que la fumée de tabac, qu'il n'y avait aucune preuve que la cigarette électronique servait de porte d'entrée au tabagisme des jeunes, avait contribué à la baisse du tabagisme des adultes et des jeunes. Le remboursement d'une cigarette électronique a depuis été décidé.
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La cigarette électronique compte de nombreux adeptes à travers le monde mais elle aussi très loin de faire l’unanimité. En réalité, elle est même régulièrement pointée du doigt par les médecins et la tendance n’est sans doute pas prête de s’inverser. Preuve en est, selon une étude récente, elle aurait des effets néfastes sur le système immunitaire. Cette étude a été menée par une certaine Ilona Jaspers. Elle travaille depuis plusieurs années pour l’Université de Caroline du Nord à Chapel Hill et elle est titulaire d’un master et d’une thèse en sciences environnementales liées à la santé. La cigarette électronique serait plus nocive que la cigarette traditionnelle selon cette nouvelle étude. C’est en tout cas ce qui est écrit sur son CV. Elle a obtenu plusieurs récompenses au fil de sa carrière et elle a publié des articles dans de nombreuses revues scientifiques.
Elle a récemment constitué une équipe afin de travailler sur l’impact réel de la cigarette électronique sur l’organisme. Afin de mener à bien leur projet, les chercheurs ont commencé par rassembler plusieurs individus afin de se construire le panel le plus représentatif possible. Ils ont sélectionné des non fumeurs, bien sûr, mais aussi des personnes fumant des cigarettes classiques ou des cigarettes électroniques. Après avoir fait divers prélèvements, ils ont analysé leurs données génétiques et ils se sont rendus compte que le fait de fumer inhibe très exactement 53 gènes différents. Ce n’est pas terrible, mais le pire reste à venir car tous ces gènes ont un lien avec les défenses immunitaires de l’individu. Cela veut aussi dire que les cigarettes les rendent plus fragiles.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, la cigarette électronique n’est pas moins nocive car elle désactive les mêmes gènes, ainsi que 305 autres. Aussi surprenant que cela puisse sembler, l’e-cig aurait donc plus d’impact sur les gènes que les cigarettes classiques. Afin d’aller encore un peu plus loin, ils ont aussi prélevé des cellules immunitaires saines chez les non fumeurs et ils ont ensuite testé le liquide des cigarettes électroniques dessus pour mesurer plus facilement ses effets. Une fois mises en contact avec le liquide, ces cellules ont eu plus de difficulté à absorber les microbes. En extrapolant leurs données, les chercheurs estiment donc que les utilisateurs d’une cigarette électronique sont plus sensibles aux infections.
Il est cependant important de préciser que l’étude publiée n’est en réalité qu’un rapport préliminaire. Il est donc préférable de prendre toutes ces informations avec des pincettes.
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L’utilisation des cigarettes électroniques s’est beaucoup développée ces dernières années. Une étude de l’INPES datant de 2014 indique qu’environ 12 millions de Français ont déjà testé ce produit ; chez les 15-75 ans, 6 % sont des vapoteurs, soit environ 3 millions de personnes, dont 3 % qui l'utilisent tous les jours (environ 1,5 million de personnes). Les cigarettes électroniques peuvent être aromatisées grâce à des e-liquides parfumés très variés, qu'il s'agisse d'odeurs de fruits (pêche, poire, abricot, fruits rouges...), de menthe, de boissons (café...) ou de tabac. Or, le benzaldéhyde est un ingrédient présent dans des arômes de fruits naturels. Utilisé dans de nombreux aliments et cosmétiques, il est considéré comme inoffensif lorsqu’il est ingéré ou s’il est appliqué sur la peau. Cependant, le benzaldéhyde peut causer des irritations aux yeux et aux voies respiratoires. C’est pourquoi des chercheurs du Roswell Park Cancer Institute, à New York, et de l’université de Silésie, en Pologne, ont voulu mesurer sa concentration dans les vapeurs produites par des cigarettes électroniques.
Pour cela, ils ont mesuré au laboratoire les taux de benzaldéhyde dans 145 produits aromatisés achetés en ligne et ils ont évalué l’exposition des utilisateurs de ces cigarettes électroniques aromatisées. Leurs résultats paraissent dans la revue Thorax.
Le benzaldéhyde est un arôme naturel présent dans de nombreux fruits comme les fraises et les framboises. © margouillat photo, Shutterstock
Le benzaldéhyde a été détecté dans la vapeur de la plupart des produits testés : 108 sur les 145 liquides analysés, soit 74 %. Les doses de benzaldéhyde inhalées avec 30 bouffées de cigarette électronique aromatisée étaient souvent supérieures à celles inhalées à partir d’une cigarette traditionnelle. De plus, les concentrations étaient beaucoup plus élevées dans les produits aromatisés à la cerise, par rapport aux autres parfums : 50 fois plus que dans l'arôme tabac et près de 100 fois plus que dans les arômes café et thé ! Les utilisateurs des arômes cerise inhaleraient donc beaucoup plus de benzaldéhyde que ceux qui vapotent d’autres arômes. Pour Maciej Goniewicz, auteur de cet article, « les professionnels de santé ne devraient pas juste demander à leurs patients s’ils fument des cigarettes avec du tabac, mais aussi s'ils vapotent des e-cigarettes et s’ils utilisent des produits aromatisés. Pour les utilisateurs d’e-cigarettes, il est important qu'ils prêtent attention à la façon dont les produits les affectent. S’ils remarquent une irritation, peut-être une toux ou des maux de gorge quand ils utilisent des e-cigarettes, ils pourraient envisager de passer à un arôme différent ».
Les auteurs suggèrent aussi que les médecins interrogent spécialement les patients souffrant de maladies respiratoires pour savoir s’ils utilisent des cigarettes électroniques aromatisées.
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Un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes pointe de "nombreuses anomalies" sur ces produits.
Les cigarettes électroniques ne sont plus en odeur de sainteté. Un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) pointe en effet de "nombreuses anomalies" concernant la sécurité de ces substituts au tabac dans les résultats d'une enquête publiés mardi 29 septembre. Menée en 2014, celle-ci aboutit à des résultats plus qu'alarmants puisqu'elle conclut à une non-conformité de la très grande majorité des liquides prélevés et de près de la totalité des chargeurs.
Les petites fioles contenant les recharges pour cigarettes électroniques ne sont pas fiables selon cette étude, car elles présentent non seulement de "nombreuses anomalies d'étiquetage" mais aussi des "produits non conformes et/ou dangereux". Des conclusions portant sur 110 analyses chimiques effectuées sur ces liquides révèlent que 90% d'entre eux sont non conformes, "l'étiquetage n'étant pas adapté à la composition du produit analysé", comme par exemple sur la présence ou le taux de nicotine.
Quelque 6% de ces flacons sont aussi qualifiés de dangereux car dénués d'avertissement ou de dispositif de fermeture de sécurité pour enfants. Pas mieux du côté des chargeurs : sur les 14 modèles testés, "13 ont été déclarés non conformes dont 9 dangereux en raison des risques de choc électrique liés à un défaut d'isolation", selon la DGCCRF qui a effectué "plus de 1.300 saisies de produits" non-conformes et dangereux et "plus de 56.000 retraits et/ou rappels de la commercialisation".
Si la DGCCRF assure rester "en contact permanent avec les professionnels du secteur (fabricants, importateurs, distributeurs, buralistes, etc.) afin que la réglementation soit davantage respectée", cette étude ne fait pas l'unanimité. Des pneumologues mettent en garde contre cette stigmatisation du vapotage qu'ils jugent moins dangereux que la traditionnelle "clope".
D'ailleurs, comme le rappelaient "Les Echos" le mois dernier, la Public Health England, agence du ministère de la Santé britannique , a publié des recommandations en faveur de la e-cigarette en la jugeant "95 % moins nocive" pour la santé que le tabac.
Il y a une semaine, les pros du secteur se réunissaient dans la grande halle de La Villette à Paris pour le salon "Vapexpo," preuve du dynamisme de ce secteur économique. Selon le baromètre de l'Inpes paru en février, près de 3 millions de Français vapotent régulièrement, dont la moitié chaque jour, faisant de la France le premier marché européen en nombre de vapoteurs, devant le Royaume-Uni.
Le marché de la cigarette électronique français pesait pour 395 millions d'euros en 2014, dont les deux tiers correspondent aux ventes de recharges liquides, selon une étude du groupe d'études de marché Xerfi, publiée en juillet. Confiant sur le long terme pour les perspectives du secteur, Xerfi prévoit aussi une croissance moyenne du marché de 8% par an, pour atteindre 450 millions d'euros en 2018.
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Une nouvelle étude scientifique, publiée dans la revue "Cancer" en septembre 2014, incluant 1 100 fumeurs atteints de cancer montre que les patients qui ont utilisé des e-cigarettes avec des cigarettes traditionnelles sont plus dépendants à la nicotine que les ceux qui n'ont pas utilisé la cigarette électronique. (Borderud, 2014)
Pour rappel, en 2011, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) recommandait de ne pas utiliser de cigarette électronique, afin d’éviter les risques liés à la nicotine, substance considérée « très dangereuse » par l’OMS (absence d’encadrement de son utilisation, risque d’expositions cutanée et orale accidentelles graves chez les enfants, et risque de dépendance).
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L’utilisation de la cigarette électronique, ou e-cigarette, a fortement augmenté récemment en France. Les risques liés à sa consommation génèrent cependant de nombreuses controverses, notamment à propos des substances cancérogènes que les e-cigarettes pourraient contenir. La revue « 60 millions de consommateurs » vient notamment de publier (septembre 2013) un article qui affirme que « les cigarettes électroniques peuvent émettre des composés potentiellement cancérogènes en quantité significatives », alors que le récent rapport de l’Office Français de prévention du Tabagisme (mai 2013) affirme que « l’e-cigarette n’a pas de potentiel cancérogène ». Que penser de ces deux constats contradictoires ?
Sur le plan méthodologique, l’étude de la revue 60 millions de consommateurs est très peu détaillée. Elle indique seulement avoir « élaboré une installation capable de simuler le fonctionnement d’une cigarette électronique et de recueillir l’ensemble des composés », mais ne fournit pas de détail sur cette installation, ni sur les concentrations mesurées ou les tests réalisés. Les résultats sur lesquels se base le rapport de l’OFT sont issus d’études scientifiques publiées sous forme de rapports ou de présentations.
Les trois substances cancérogènes détectées dans l’étude de 60 millions de consommateurs sont le formaldéhyde, l’acroléine et l’acétaldéhyde.
Le formaldéhyde est en effet classé cancérogène avéré (Groupe 1) par le CIRC. Les résultats de l’étude de la revue montrent que dans 3 cas sur 10, « les teneurs relevées flirtent avec celles observées dans certains cigarettes conventionnelles ». Aucun chiffre n’est cependant communiqué ; il est donc difficile de quantifier de manière solide cette information, qui ne s’applique en outre pas à la majorité des produits testés. Dans son rapport, l’OFT rapporte des concentrations de formaldéhyde de 8 à 16 ppm de formaldéhyde dans les e-cigarettes, contre 86 dans une cigarette conventionnelle, soit au moins 5 fois moins de formaldéhyde dans l’e-cigarette que dans la cigarette classique.
L’acroléine est produite par déshydratation à haute température de la glycérine qui peut être contenue dans le liquide de l’e-cigarette. C’est une molécule très irritante. Selon le CIRC, l’acroléine est inclassable quant à son pouvoir cancérogène (Groupe 3), ce qui signifie que les données actuellement disponibles ne permettent pas d’établir si cette substance est cancérogène chez l’Homme. D’après « 60 millions de consommateurs », elle n’a été détectée en quantité importante (chiffre non communiqué) que dans un des dix modèles testés. D’après le rapport de l’OFT, l’acroléine n’est pas détectable dans la vapeur des cigarettes électroniques ; la température de l’atomiseur est inférieure à la température nécessaire à la formation d’acroléine, bien que des contrôles sur ce point soient justifiés.
L’acétaldéhyde est classé cancérogène possible (Groupe 2B) par le CIRC, c’est-à-dire que les données de cancérogénicité disponibles actuellement sont limitées chez l’Homme et insuffisantes chez l’animal, ou insuffisantes chez l’Homme et suffisantes chez l’animal. 60 millions de consommateurs affirme qu’il est émis à « des teneurs parfois loin d’être négligeables, qui restent très inférieures à celles observées avec des cigarettes conventionnelles », sans donner de quantification chiffrée, ce qui limite l’interprétation possible de ce résultat. Le rapport de l’OFT indique quant à lui des concentrations de 2 à 3 ppm dans les cigarettes électroniques testées, contre 119 ppm dans la cigarette conventionnelle.
La cigarette électronique semble donc en effet contenir des substances cancérogènes ou potentiellement cancérogènes, mais toujours en quantités très inférieures à celles des cigarettes conventionnelles. D’après l’INCa, les concentrations de produits cancérogènes retrouvés dans les e-liquides sont « très faibles » et « sans signification clinique », impliquant que la « vapeur des e-cigarettes n’est pas directement cancérogène ». Les produits présents dans le tabac et responsables de sa cancérogénicité (benzène, arsenic, chrome, etc.) ne sont pas présents à des concentrations significatives dans la vapeur des e-cigarettes.
Le propylène glycol et le glycérol, contenus en quantité importante dans le liquide des e-cigarettes, ne sont pas cancérogènes.
Une nouvelle étude scientifique, publiée dans la revue "Cancer" en septembre 2014, incluant 1 100 fumeurs atteints de cancer montre que les patients qui ont utilisé des e-cigarettes avec des cigarettes traditionnelles sont plus dépendants à la nicotine que les ceux qui n'ont pas utilisé la cigarette électronique. (Borderud, 2014)
Pour rappel, en 2011, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) recommandait de ne pas utiliser de cigarette électronique, afin d’éviter les risques liés à la nicotine, substance considérée « très dangereuse » par l’OMS (absence d’encadrement de son utilisation, risque d’expositions cutanée et orale accidentelles graves chez les enfants, et risque de dépendance).
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Des chercheurs de l'Université d'Etat de Portland aux Etats-Unis ont publié une nouvelle étude s'inquiétant des effets néfastes de la cigarette électronique sur la santé. Selon leurs travaux, publiés dans la dernière édition du New England Journal of Medicine (NEJM), le liquide à partir duquel se forme la vapeur inhalée par les utilisateurs d'e-cigarette fabrique une substance cancérigène, le formaldéhyde.
Selon leur étude, cette substance ne se forme pas lorsque la cigarette électronique fonctionne à faible voltage (3,3 volts). Néanmoins, il apparaît lorsque le liquide est chauffé à une puissance plus importante (5 volts). A cette puissance, le taux de formaldéhyde fabriqué est alors largement plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes conventionnelles.
Plus cancérigène que la cigarette ordinaire ?
Selon eux un utilisateur de cigarette électronique qui inhalerait chaque jour l'équivalent de trois millilitres de ce liquide vaporisé chauffé au maximum, absorberait quelque 14 milligrammes de formaldéhyde. En comparaison, une personne qui fume un paquet de cigarettes papier par jour absorbe, elle, environ trois milligrammes de ce cancérigène.
Sur le long terme, l'inhalation de 14 milligrammes (+ ou - trois mg près) de cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois le risque de cancer, selon de précédentes études.
Un chercheur londonien réfute cependant les conclusions de cette étude. Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la faculté de Médecine et de dentisterie de Londres estime que : « quand les fumeurs de cigarettes électroniques surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable ce qu'ils évitent de faire. »
En août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avaitmis en garde contre les dangers de l'utilisation des cigarettes électroniques dans l'espace public, une conclusion jugée « exagérée » par certains experts qui estiment que celles-ci sont moins dangereuses que la cigarette traditionnelle.
Depuis son apparition sur le marché français, en 2010, la cigarette électronique bouscule le corps médical, dont le discours était centré sur l'arrêt du tabac.
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1. 12/02/2021
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2. 05/11/2020
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3. 11/10/2018
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Nathalie L