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Le gestionnaire français du réseau de transport de gaz annonce ce vendredi 17 juin ne plus recevoir de gaz en provenance de Russie. Plusieurs pays européens sont dans la même situation.
Le piège du gaz russe va-t-il se refermer sur l'Europe ? Depuis plusieurs jours maintenant, un certain nombre pays européens annonce des baisses de livraisons en provenance de la Russie. Autriche, Italie, Allemagne, et, depuis ce vendredi 17 juin, la France... Le Kremlin continue sa stratégie de déstabilisation des économies européennes en jouant sur le levier gazier. Le président russe peut-il réussir ? L'Express répond en quatre points à cette question.
A quoi joue Poutine ?
Ce n'est un secret pour personne. Depuis l'hiver et avant même le début de l'invasion de l'Ukraine, la Russie de Vladimir Poutine, et son géant gazier Gazprom, utilisent les livraisons du gaz en Europe comme une mesure de rétorsion visant à diviser et déstabiliser les Vingt-Sept dans leur politique de soutien à Kiev. Depuis la salve de sanctions prise par l'Europe ces derniers jours, celles-ci sont d'ailleurs à un niveau historiquement faible. Sur la semaine passée, les livraisons ont atteint 1,5 milliard de mètres cubes, un plus bas historique, puisque, comme l'illustre ce graphique du think-tank bruxellois Bruegel, le précédent plancher avoisinait les 2,4 milliards.
Après le chantage du paiement en rouble mis en place par Poutine fin mars, certains pays n'ayant pas ouvert de compte pour payer en monnaie russe avaient vu s'interrompre leurs livraisons de gaz en guise de rétorsion. De nombreux énergéticiens, comme le géant italien Eni mais aussi le français Engie ou l'allemand Uniper, avaient fini par se plier à la demande de Vladimir Poutine en ouvrant des comptes en roubles. Qu'importe, eux aussi sont désormais touchés par les baisses de livraison. Jeudi 16 juin par exemple, l'autrichien OMV s'inquiétait d'une baisse des livraisons de gaz venant de Russie, alors qu'Eni annonçait que Gazprom ne livrerait que 65 % à peine des quantités de gaz demandées sur la journée, après avoir réduit de 15 % ses livraisons la veille. Mercredi 15 juin, c'est l'Allemagne ou encore Engie qui constataient une baisse des livraisons de gaz via le gazoduc Nord Stream 1. Et en fin de matinée ce vendredi 17 juin, le gestionnaire du transport de gaz français, GRTGaz, vient même d'annoncer l'interruption du "flux physique entre la France et l'Allemagne" sur la livraison de gaz.
De son côté, Gazprom argue de problématiques techniques, notamment à la station de compression de Portovaïa, causant des difficultés sur le gazoduc Nord Stream 1. "Nous, l'Allemagne et d'autres (pays), pensons que ce sont des mensonges", expliquait jeudi Mario Draghi, le président du conseil italien. "Il y a en fait une utilisation politique du gaz, tout comme il y a une utilisation politique du blé", pestait-il. "Personne n'est dupe, la concomitance des restrictions en Allemagne et en Italie coïncide avec la visite en Ukraine des deux dirigeants et d'Emmanuel Macron", indique Phuc-Vinh Nguyen, expert au centre Energie et climat de l'Institut Jacques Delors. "Poutine maintient artificiellement les prix hauts. Il a compris lors des négociations sur le pétrole la difficulté pour les Vingt-Sept de se mettre d'accord. Il joue sur le levier de la division avec des coupures à la carte. Dans deux semaines, il pourrait très bien augmenter les volumes pour relâcher la pression et rappeler qui est le vrai décisionnaire sur ces questions", juge l'expert.
Cette hausse délibérée du prix du gaz permet également au maître du Kremlin de compenser en valeur les baisses de volumes de gaz vendu sur le sol européen. Sans doute a-t-il compris que les pays européens ne reviendraient plus en arrière et feraient tout pour ne plus être dépendants du gaz russe, même après le conflit en Ukraine. Ce qui l'incite à engranger le maximum de profits aujourd'hui.
Tout de suite après avoir annoncé la rupture des approvisionnements en gaz venant de Russie, GRTGaz n'a pas manqué de rappeler que les flux avaient été réduits de 60 % depuis le début de l'année, et que le seul point d'importation par gazoduc ne fonctionnait déjà plus qu'à 10 % de sa capacité. Le gestionnaire français a également indiqué que les stocks hexagonaux étaient remplis à hauteur de 56 %, contre 50 % habituellement à la même date. Et ce, grâce notamment aux importations colossales de gaz naturel liquéfié (y compris russe) ces dernières semaines. Du côté du ministère de la Transition énergétique, on se veut également rassurant ce vendredi. "Cette réduction des livraisons ne met pas en péril la sécurité d'approvisionnement de notre pays. Nous avons les moyens d'assurer nos besoins en gaz grâce aux livraisons de gaz que nous recevons depuis d'autres pays, nos terminaux GNL et nos stocks constitués", juge la ministre Agnès Pannier-Runacher.
La France a ceci de particulier que sa consommation est très saisonnière. Elle ne dépend par ailleurs du gaz russe que pour 17 % de ses importations. Du côté du cabinet de la ministre, on explique d'ailleurs que les stocks se remplissent "au rythme attendu" malgré ces coupures côté russe. Les spécialistes sont moins optimistes. "C'est très ennuyeux pour cet hiver mais c'était attendu. Les stockages sont pleins à plus de 50 % : il faudra faire un effort pour monter à 90 % et passer l'hiver sereinement. Les économies sont de mises", juge Nicolas Goldberg, expert énergie pour Terra Nova et Colombus Consulting.
S'agissant du reste de l'Europe, le sujet est plus problématique. L'Italie ou l'Allemagne, qui importaient avant la crise respectivement 40 % et 55 % de leur gaz de Russie, sont dans une situation délicate. Au niveau européen, les stocks sont remplis à 52 % selon les données du gestionnaire, ce qui écarte le risque d'une pénurie dans l'immédiat. "Le problème c'est que l'Europe va devoir puiser dès à présent dans ces stocks, au moins temporairement, avec la vague de chaleur qui frappe le continent. Il faut en effet alimenter les climatiseurs qui tournent avec une électricité dont 20 % sont produits à partir du gaz", indique Phuc-Vinh Nguyen.
Gazprom peut-il être sanctionné ?
Face à ces baisses de livraisons dans le cadre de contrats conclus avec les énergéticiens européens, ces derniers peuvent-ils se retourner contre Gazprom ? Jeudi 16 juin, en marge d'un sommet international, le patron du géant russe, Alexeï Miller, défendait la stratégie de son groupe. "Notre produit, nos règles. Nous ne jouons pas selon des règles que nous n'avons pas édictées", jugeait-il en référence aux sanctions européennes.
Pour les deux experts interrogés par L'Express, une voie juridique est possible, mais celle-ci n'est pas aisée. "Cela prendra des années", prédit Nicolas Goldberg. "La procédure serait longue, et nécessiterait une enquête sur le sol russe pour vérifier les problèmes techniques, ce qui ne sera pas permis par Poutine. Rien n'indique enfin qu'en cas de condamnation, celui-ci paiera", juge Phuc-Vinh Nguyen de l'Institut Jacques Delors.
Quelle parade pour les pays européens ?
Faute de gaz russe, les pays européens vont naturellement se tourner vers leurs partenaires norvégiens ou algériens pour augmenter les livraisons par gazoduc, ainsi que les partenaires internationaux comme le Qatar ou les Etats-Unis pour augmenter les livraisons de gaz naturel liquéfié. Mais le contexte est très contraint. "Le GNL ne peut pas tout remplacer", pointe d'emblée Nicolas Goldberg. En effet dans ses prévisions les plus optimistes, l'Europe espérait récupérer jusqu'à 60 milliards de mètres cubes cette année grâce au GNL, à comparer aux 155 milliards importés de Russie.
Pour Phuc-Vinh Nguyen, la situation est désormais également critique s'agissant du GNL. "Il devient plus cher du fait d'un accident sur une usine aux Etats-Unis qui sera hors service pendant trois mois. Ce qui va limiter le volume d'export. A cela, il faut ajouter le déconfinement en Chine qui va doper la demande. Le cocktail est explosif", observe-t-il. La compétition entre l'Europe et la zone Asie-Pacifique sur les importations de gaz naturel liquéfié aura également des répercussions sur les émissions de gaz à effet de serre, ce GNL étant plus intensif en termes d'émissions que celui du gaz acheminé par gazoduc. Si les pays asiatiques n'obtiennent pas le GNL envoyé vers l'Europe, ils risquent par ailleurs de faire tourner à plein leur centrale à charbon pour produire l'électricité. Là encore avec un effet particulièrement néfaste pour le climat.
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C’est la championne incontestée des supermarchés en France. Comme l’année dernière, l’entreprise de charcuterie Herta trône au sommet du palmarès des marques préférées des Française, selon l’étude Brand Footprint menée par Kantar et dévoilée par LSA. Avec 256 millions d'achats annuels, le leader de la charcuterie dans l’Hexagone devance très largement le roi incontesté du fromage Président et Fleury Michon. Le podium, qui fait la part belle aux produits français, reste inchangé par rapport à celui de 2020. Le géant mondial Coca-Cola et le fabricant de pâtes d'origine française Panzani ferment le top 5. Suivent Cristalline, Harry’s, Pasquier, Bonduelle et Lustucru.
Parmi les plus belles progressions, Sodebo progresse de quatre places et signe une entrée remarquée dans le top 20 en dix-septième position. "Après un plébiscite du 'fait maison' en 2020, le retour à une réalité plus contrainte en termes de temps et plus ouverte sur l’extérieur ont encouragé la consommation de plats tout prêts, particulièrement dynamiques sur 2021", décrypte Lydia Rabine, experte grande consommation chez KantarWorldpanel.
De son côté, Kinder gagne trois places et se classe au quinzième rang. Cette place, la marque de confiserie chocolatée créée il y a 55 ans en Allemagne ne devrait pas la conserver en 2023. La découverte de 150 cas de salmonellose dans neuf pays d'Europe (France, Allemagne, Belgique, Espagne, Irlande, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas et Suède), qui pourraient être liés à la consommation de produits Kinder, a logiquement fait plonger les ventes de la marque en France et en Europe.
1er HERTA - 2 éme PRESIDENT - 3 éme FLEURY MICHON - 4 éme COCA COLA - 5 éme PANZANI - 6 éme CRISTALINE - 7 éme HARRYS - 8 éme PASQUIER - 9 éme BONDUELLE - 10 éme LUSTUCRU
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Terminé les cow-boys et les Indiens. Désormais à la tête de 600 restaurants, le groupe Buffalo Grill change de nom et se rebaptise « Napaqaro ». Un clin d’œil à la nappe à carreaux des restaurants typiquement français. Le groupe l’avait déjà annoncé il y a quelques jours dans une campagne de publicité : terminé de jouer aux cow-boys et aux Indiens, Buffalo Grill se sépare de son ambiance western, associée à la chaîne depuis ses débuts. Fondée en 1980, la chaine leader de la restauration à table veut repartir de l’avant.
600 restaurants
Après le rachat de l’enseigne rivale Courtepaille à la fin de l’année 2020, le groupe est désormais à la tête de 600 restaurants : 360 Buffalo Grill et 240 Courtepaille à travers la France. Et il fait le pari de tout miser sur une nouvelle image : celle du bistro français, avec un nouveau nom : Napaqaro, annonce BFMTV mardi 30 novembre 2021. Un jeu de mots autour de la « nappe à carreaux », typique de la gastronomie à la française. Mais pour autant, le groupe assure vouloir garder l’esprit « burger ». Surtout après le lancement de Bun Meat Bun, une marque de hamburgers en livraison. Et que les aficionados se rassurent : la salade d’accueil aura toujours sa place sur les tables de la chaîne.
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Avec la fermeture des restaurants, les hypermarchés et supermarchés ont fait le plein toute l'année. Résultat: les ventes des grandes marques ont été "redynamisés" explique l'institut Kantar qui dresse comme chaque année le classement Brand Footprint des marques (hors marques distributeurs) les plus choisies en France. Alors qu'en 2019, 37% des marques affichaient des ventes en croissance, elles étaient cette année 56% à être plébiscitées. Dans ce top 20 des marques les plus choisies par les consommateurs, les acteurs du frais sont toujours en tête avec Herta, Président et Fleury Michon. Ce top 3 ne contient que des marques qui vendent plus de 200 millions d'unités de leurs produits chaque année.
Autre grand gagnant de l'année, Kinder qui débarque dans ce top 20 grâce au grignotage à domicile et au succès des Kinder Cards, des biscuits que la marque a lancés en pleine pandémie. Barilla débarque aussi dans le classement, bien aidée par "les phénomènes psychologiques d’achat panique et de stockage sur la catégorie des pâtes à l'approche des périodes de confinement", note Kantar. Résultat, ce TOP20 ne fait la part belle qu'aux marques alimentaires:
Top 20 du classement Kantar Brand Footprint des marques (hors marques distributeurs) les plus choisies en France en fréquence d'achat (en millions). Un classement bien différent du top 20 mondial, où Coca Cola reste indétronable, alors qu'il n'est que 4e en France, et qui contient aussi des marques d'hygiène comme Colgate et Dove. Au classement mondial, aucune marque française ne se fait une place. Par contre au classement mondial des marques les plus vendues en ligne (toujours trusté par Coca Cola), les français L'Oréal et Activia (Danone) tirent leur épingle du jeu et arrivent respectivement à la 7e et 12e place.
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Les Français devront transmettre leurs déclarations à l'administration fiscale entre le 20 mai et le 8 juin prochains.
La campagne annuelle de la déclaration de revenus sera ouverte jeudi 8 avril, viennent de confirmer les services de Bercy à L'Argent & Vous. Comme chaque année, les contribuables disposeront de plusieurs semaines pour remplir leur déclaration en ligne ou en version papier.
Selon la « la brochure pratique 2021 » de la déclaration de revenus, trois dates limites sont fixées selon le département dans lequel se situe le domicile du déclarant au 1er janvier 2021 pour les déclarations en ligne :
- départements 01 à 19 et non-résidents : 26 mai 2021
- départements 20 à 54 : 1er juin 2021
- départements 55 à 976 : 8 juin 2021
Pour les déclarations sur papier, le délai de souscription de la déclaration d'ensemble des revenus expire en revanche plus tôt, le 20 mai 2021 à minuit.
Les personnes dont la résidence principale est équipée d'un accès à internet doivent souscrire leur déclaration de revenus de 2020 par voie électronique, considèrent les Finances publiques.
Déclaration papier
Toutefois, les contribuables qui estiment ne pas être en mesure de souscrire leur déclaration en ligne peuvent la souscrire sur papier. En outre, les contribuables qui résident dans des zones où aucun service mobile n'est disponible sont dispensés de l'obligation de télédéclaration.
Si vous aviez procédé à votre déclaration de revenus 2019 sur papier en 2020, l'administration vous adressera à nouveau une déclaration de revenus sur papier pour cette année, sauf si vous aviez demandé expressément à ne plus la recevoir par voie postale à compter de cette année.
Une déclaration unique par foyer fiscal, sauf exception
On rappellera qu'une déclaration unique doit être remplie par foyer fiscal. A ce principe subsiste quelques exceptions. Dans certaines situations, les époux ou partenaires de Pacs doivent souscrire une déclaration distincte :
- Lorsqu'ils se sont mariés ou pacsés en 2020 et ont opté pour la déclaration séparée de leurs revenus ;
- Lorsque les époux sont séparés de biens et ne vivent pas sous le même toit ;
- Quand ils ont divorcé, ont rompu le Pacs en 2020, ou qu'ils sont en instance de séparation de corps ou de divorce et ont été autorisés à résider séparément ;
- Ou que l'un des deux époux a abandonné le domicile conjugal et que chacun dispose de revenus propres.
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Le nombre d'auto-entrepreneurs a augmenté de 9% en 2020. Et les escrocs ont suivi la tendance. Des malfaiteurs envoient des courriers aux nouveaux entrepreneurs ressemblant comme deux gouttes d'eau à une enveloppe officielle. Pour Grégoire Leclerq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs, la méthode utilisée pour tromper est "bien huilée".
En 2020, le nombre d'auto-entrepreneurs a augmenté de 9% alors que les créations d'entreprises individuelles classiques ont reculé de 13%. Ce statut particulier a été dopé par la crise du coronavirus avec le click and collect et les livraisons à domicile. Le statut d'auto-entrepreneur est facile à créer mais peut attirer les usurpateurs. Dès sa création, des courriers qui paraissent tout à fait officiels peuvent faire perdre plusieurs centaines d’euros aux victimes.
La méthode est rodée. Quelques jours après l'enregistrement officiel d'un nouveau statut d'auto-entrepreneur, les premières lettres arrivent par la poste avec : un en-tête qui paraît officiel, vos coordonnées et même votre SIRET, autrement dit le numéro d'identification de votre auto-entreprise. "Ce type d'entreprise est très bien huilé, leurs courriers sont très professionnalisés, les couleurs sont très propres, les envois sont très quali", constate Grégoire Leclerq, président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs.
La plupart du temps, les arnaqueurs se servent des "données publiques notamment Opendata du gouvernement et de l'Insee" pour mettre au point leur combine. Alors pour essayer de les débusquer, Grégoire Leclerq conseille de "taper la marque qui est renseignée sur le courrier sur internet. Dans tous les cas, la création d'une micro-entreprise ou d'une auto-entreprise est gratuite donc il n'est pas possible de recevoir un courrier officiel réclamant de l'argent.
Mais la meilleure des choses à faire reste tout simplement de ne pas répondre. Sinon, une sorte d'engrenage se met en place. "Plus les gens donnent des informations plus ils vont être dans une espèce de filet qui se resserre et qui ne cesse de leur envoyer des courriers ou des mails qui chaque fois viennent avec une nouvelle raison", explique le président de la Fédération nationale des auto-entrepreneurs.
Lutter contre ces arnaques qui se multiplient est difficile : il est impossible de faire fermer les entreprises incriminées, souvent basées à l'étranger.
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La crise bouleverse le rapport des consommateurs avec les différentes enseignes. Dans tous les secteurs, comme au plan des valeurs. Palmarès exclusifs.
Qui a dit que les marques étaient mortes? En tout cas, le Covid n'a pas eu leur peau. Selon l'observatoire des marques préférées des Français, dont Challenges révèle en exclusivité les résultats, elles ne pâtissent d'aucun désamour par rapport à la précédente étude de 2017. "Bien au contraire, quand les gens souffrent, ils ont besoin de réassurance", rappelle le consultant en études marketing Philippe Guilbert. Mais des changements profonds sont à l'œuvre, comme l'illustre le taux d'empathie des groupes mutualistes, bien ancrés dans les territoires et proches de leurs clients. Axa et BNP Paribas séduisent moins.
Reste qu'en dans cette période troublée, ce sont surtout les marques alimentaires que chérissent les Français. En 2021, elles occupent les quatorze premières places d'un palmarès qui évalue 1.200 marques. Sur le podium Danone, Saint Michel et Bonne Maman régalent. Lu, Amora, Lindt, Carte d'or, Barilla, La Laitière ou encore Président complètent le banquet. Et, parmi les plus fortes progressions, les produits d'entretien cartonnent, tels Paic, Skip et St Marc, mais pour d'autres raisons. Reclus, les Français ont fait davantage la vaisselle, lavé à fond leur linge et briqué leurs intérieurs. Ils se sont mis au bricolage également, comme l'atteste le bond de Leroy Merlin dans le Top-3 des enseignes spécialisées.
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Le Parisien-Aujourd’hui en France a récupéré la liste des marges appliquées par une enseigne sur tous ses produits. Ce document permet de comprendre pourquoi vous payez certains articles plus ou moins cher.
C'est un peu la boîte noire de la grande distribution. Dans ce document rare que Le Parisien – Aujourd'hui en France s'est procuré, nous découvrons l'envers du décor d'une enseigne, ses secrets les plus intimes qu'elle se garde bien de dévoiler à ses clients. Il s'agit de la liste des 10 000 références vendues dans les magasins Franprix, pour lesquelles tous les prix et les marges appliquées sont détaillés, depuis l'achat au producteur ou à l'industriel jusqu'au client.
Ce fichier interne à la direction a été envoyé par erreur à de nombreux franchisés de Franprix. Il est d'ailleurs utilisé en justice par l'un d'entre eux, actuellement en conflit avec le groupe Casino ( lire ci-dessous ). Sollicitée, l'enseigne nous précise qu'il s'agit là « d'un document de travail » à destination de ses cadres, qui livre des « moyennes plus que des données réelles et aide à faire des arbitrages ». Au-delà de ces précautions d'usage, ce document, qui date de 2017, offre néanmoins une occasion unique de découvrir les secrets de la fixation des prix en magasin.
Dans cet univers ultra-concurrentiel de la grande distribution, le sujet est tabou. Beaucoup d'experts ont d'ailleurs refusé de commenter cette liste à visage découvert. Et pour cause : c'est grâce aux marges appliquées sur tel ou tel produit que les magasins gagnent de l'argent. Or, à l'heure où les Français sont très chatouilleux sur leur pouvoir d'achat, les distributeurs craignent pour leur image. « Le risque, c'est que les gens disent tous des voleurs en voyant les marges brutes qui apparaissent dans ce tableau, alors qu'en fait, notre secteur est en crise », soupire le patron d'une grande enseigne qui tient à rester anonyme.
A première vue, il y aurait en effet de quoi crier au scandale lorsqu'on découvre la marge brute appliquée sur le pack de Cristaline (44 %) ou les Danette au chocolat (42 %). Ces deux produits sont ainsi vendus au client nettement plus cher que le prix payé à l'industriel. Mais derrière ces chiffres bruts, se cachent des frais de personnel, d'entretien, d'électricité… « Une fois tous ces frais déduits, le résultat net de nos magasins avoisine seulement 1 à 2 % (NDLR : du chiffre d'affaires) », précise ce même patron.
De fait, la guerre des prix de ces dernières années a obligé les enseignes à « tenir » leurs tarifs, notamment sur des produits de marque, très identifiés et très prisés des consommateurs, comme le sacro-saint Nutella. Pour rester bénéficiaires, ces enseignes sont alors tenues de se rattraper sur d'autres articles, sur lesquels elles pourront gagner de l'argent. Comment font-elles leurs arbitrages ? En se basant sur des exemples issus de ce document, Le Parisien - Aujourd'hui en France ouvre pour vous les coulisses de la grande distribution.
Dans les exemples donnés ci-contre, un fait frappe d'emblée : l'énorme différence entre les taux de marges selon les produits. Le camembert Président, le lait Guiguoz, le Coca-Cola, le café moulu Carte Noire ou encore le Nutella affichent des taux de marge riquiqui, tandis qu'à l'inverse, ceux des Danette au chocolat, des céréales, des spaghettis ou du café de marque Leader Price, mais aussi de l'eau Cristalline vont de 41 % à 59 % !
Irrationnel? Eh bien non justement! Car ces choix répondent à une certaine logique. « Il y a une première catégorie de produits, sensibles, sur lesquels les distributeurs se bagarrent », décrypte Cédric Ducrocq, le président de Dia-Mart. Ce sont avant tout des articles comparables d'un magasin à l'autre, achetés très régulièrement par les clients, qui en connaissent souvent le tarif par cœur. Chez les distributeurs, on parle de « produits grandes marques ». Cas typique : Nutella, bien sûr, mais aussi Coca-Cola, Carte Noire ou encore Pampers. Il y a évidemment toujours des exceptions (comme les Danette ici). Mais sur l'essentiel de ces produits, les marges sont faibles, voire inexistantes, car si l'on s'écarte du prix de la concurrence, on perd le consommateur.
« Si un client constate que telle enseigne est mal placée sur l'un de ces produits, cela casse la confiance et il risque d'aller voir ailleurs », poursuit l'expert. Précisons, toutefois, que même si un article a une petite marge mais que les quantités vendues sont importantes, l'enseigne gagne quand même de l'argent dessus.
Pour rester rentables, les distributeurs se rattrapent donc sur d'autres produits, sur lesquels ils « margeront » davantage. Il s'agit cette fois d'articles plus difficiles à comparer d'une enseigne à l'autre : chacune a ses biscuits, ses cookies ou son café de « marque de distributeur », dont la composition diffère à chaque fois. Cela apparaît dans les exemples ci-dessous : alors que la marge du produit de marque - le café moulu Carte Noire - n'est que de 2,8 %, celle du café pur arabica estampillé Leader Price, elle, grimpe à 41 %.
Il y a aussi ces produits qui sont « moins bataillés » car il existe une profusion de références (les pâtes, le thon en conserve). Autre raison : les clients ne les achètent que ponctuellement, une fois de temps en temps. Ils ne sont donc pas capables d'en mémoriser le prix et de comparer avec la concurrence. Un exemple ? Le bocal de cornichons.
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Le "trou de souris" n'a pas suffi. Un tiers des Français vont être reconfinés vendredi à minuit pour au moins un mois, avec des restrictions de déplacement et écoles ouvertes, une décision imposée face à la poussée de l'épidémie mais vilipendée par les oppositions et les commerçants. Au total, ce sont 16 départements qui vont connaître de nouvelles "mesures de freinage massif" mais moins strictes que le premier confinement national d'il y a tout juste un an: les huit départements d'Ile-de-France, les cinq départements des Hauts-de-France ainsi que la Seine-Maritime et l'Eure, et dans le sud les Alpes-Maritimes.
Soit 21 millions d'habitants, dont les 12 millions de la région parisienne, de loin la plus densément peuplée et le poumon économique du pays. Si le couvre-feu est repoussé d'une heure à 19H00 en métropole, ces habitants ne pourront sortir de chez eux que "dans un rayon limité à 10 kilomètres", avec une attestation, "sans aucune limitation de durée". Les déplacements interrégionaux seront "interdits, sauf motifs impérieux ou professionnels".
Comme à l'automne, les écoles et collèges resteront ouverts normalement mais les lycées basculeront tous en "demi-jauge". Afin de "réduire les occasions de contacts dans les lieux clos", les commerces non-essentiels devront baisser le rideau. Mais, après leur mobilisation à l'automne, les librairies et disquaires ont gardé le droit de rester ouverts. Ce qui ne sera pas le cas des coiffeurs. Ces restrictions seront en place pour "quatre semaines" et pourront être étendues "à d'autres parties du territoire" selon l'évolution du virus, a prévenu le Premier ministre Jean Castex. Avec un coût des nouvelles mesures chiffré à 1,2 milliard d'euros de plus par mois pour les finances publiques, selon le ministre de l'Economie Bruno Le Maire. Toujours pour éviter les concentrations, "toutes les entreprises et administrations qui le peuvent" devront pousser "au maximum" le télétravail pour le mettre en place "au moins quatre jours sur cinq", a dit M. Castex.
- "Pragmatisme" -
La "3e vague", comme la nomme le chef du gouvernement, aura eu raison de la volonté affichée d'Emmanuel Macron le 29 janvier d'éviter le confinement et sa cohorte de souffrances économiques, sociales et psychologiques pour la population. "Nous avons bien fait", a estimé Jean Castex, en vantant le "pragmatisme" du gouvernement.
Signe toutefois d'hésitation de l'exécutif, ce tour de vis a été finalisé au cours d'une réunion jeudi à la mi-journée entre Jean Castex et Emmanuel Macron alors qu'à l'issue du Conseil de défense de mercredi, "deux hypothèses étaient sur la table: confinement le week-end ou 7 jours sur 7", a confié une source proche de l'exécutif. Et Jean Castex a annulé une visite en principe prévue vendredi matin à Nice, selon la mairie. Car contrairement aux espoirs d'Emmanuel Macron, la situation sanitaire se dégrade rapidement, comme le redoutaient plusieurs épidémiologistes: La France a enregistré jeudi près de 35.000 nouveaux cas de Covid-19 en 24 heures, dépassant la barre des 30.000 pour la deuxième journée consécutive, selon Santé publique France. La pression sur les services de réanimation, accueillant les malades les plus graves, est repartie à la hausse, avec 4.246 malades, contre 4.219 la veille, un nouveau plus haut depuis fin novembre. Plus d'un quart de ces patients sont hospitalisés en Ile-de-France.
- "Absurdie" -
De quoi alimenter l'opposition. "Le confinement, c'est ce que l'on fait quand on a tout raté", a dénoncé Marine Le Pen (RN). "La vis sans fin", a raillé Jean-Luc Mélenchon (LFI), allant jusqu'à qualifier Emmanuel Macron de "génie de la chienlit!". Mécontentement aussi du côté des commerces. "on repart en absurdie avec cette nécessité, pour les grandes surfaces, de bâcher à nouveau une partie des rayons" non essentiels, a déploré jeudi auprès de l'AFP Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD). Plus que jamais, l'exécutif compte sur la vaccination pour sortir de la crise, avec la fin de la suspension du sérum AstraZeneca qui a reçu le feu vert du régulateur européen. Pour rassurer, Jean Castex se fera d'ailleurs lui-même vacciner vendredi. Malgré cette suspension, la campagne vaccinale a continué de progresser: 5.748.698 personnes ont reçu au moins une injection et 2.393.568 ont eu leurs deux doses, selon la Direction générale de la Santé.
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"Freiner sans enfermer" : une partie de la France, dont la région francilienne, bascule dans un nouveau confinement sept jours sur sept. 21 millions de Français sont concernées. Le couvre-feu qui touche tout le pays est allégé d'une heure. Les écoles restent ouvertes et les activités en plein air sont favorisées.
C'est le retour du confinement : à partir de vendredi minuit et pour quatre semaines, les régions Île-de-France et Hauts-de-France, les départements des Alpes-Maritimes, de l'Eure et de Seine-Maritime basculent dans un nouveau confinement, a annoncé le Premier ministre jeudi soir, lors du point hebdomadaire du gouvernement sur l'épidémie de coronavirus. Ce confinement sera appliqué sept jours sur sept, contrairement à ce qui était jusqu'ici en vigueur dans les Alpes-Maritimes par exemple.
“La progression de l’épidémie s’accélère nettement”, a constaté Jean Castex, selon qui “le pays traverse une troisième vague”. “La situation se dégrade, notre responsabilité est qu’elle ne nous échappe pas”, a-t-il encore affirmé.
Au total, 16 départements (Aisne, Alpes-Maritimes, Essonne, Eure, Hauts-de-Seine, Nord, Oise, Paris, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Seine-Maritime, Seine-Saint-Denis, Somme, Val-d'Oise, Val-de-Marne, Yvelines) sont concernés par ce nouveau confinement, soit plus de 21 millions d'habitants.
Pour les 16 départements concernées par le confinement, les activités extérieures resteront autorisées dans un rayon de 10 km, sous la condition de pouvoir présenter une attestation de déplacement en journée. Elles ne seront pas limitées dans le temps. En revanche, les déplacements inter-régionaux seront interdits par le confinement, sauf motifs impérieux ou professionnels.
Dans ces deux régions et ces trois départements, les écoles et collèges vont rester ouverts. Mais les lycées devront retrouver un fonctionnement avec en demi-jauges. Les universités continueront à fonctionner comme elles le font actuellement. En revanche, l'éducation physique et sportive des scolaires pourra reprendre normalement et les activités sportives extra-scolaires en plein air des mineurs seront maintenues.
Seuls les commerces qui vendent "des biens et services de première nécessité" seront autorisés à ouvrir dans les 16 départements concernés. La notion de biens essentiels a été étendue à la musique et aux livres. Jean Castex a aussi demandé au moins quatre jours sur cinq de télétravail par semaine "à toutes les entreprises et administrations qui le peuvent". "Le moment des repas sur les lieux de travail" est particulièrement à risque, a dit le Premier ministre, qui a demandé la mise en place "d'ici le début de la semaine prochaine" d'un "protocole significativement renforcé pour la restauration collective en entreprises".
Le couvre-feu s'applique toujours à l’ensemble du territoire, mais sera décalé à 19 heures à partir de samedi, pour tenir compte du passage à l’heure d’été, prévu dans la nuit du samedi 27 au dimanche 28 mars.
À l'heure actuelle, plus de 5,7 millions de personnes ont reçu une première dose contre la Covid-19. "Nous tiendrons les objectifs fixés avec 10 millions de vaccinés à la mi-avril, 20 millions à la mi-mai", a précisé le Premier ministre. Concernant la vaccination avec le vaccin AstraZeneca, elle reprendra dès vendredi, a annoncé le chef du gouvernement. Jean Castex a d'ailleurs précisé qu'il se ferait lui-même vacciner dès vendredi avec ce vaccin, en région parisienne. Ce vaccin contre le coronavirus est "sûr et efficace" et "n'est pas associé" à un risque plus élevé de caillots sanguins, a annoncé plus tôt dans l'après-midi l'Agence européenne des médicaments (EMA). La campagne avec ce serum était suspendue en France depuis l'intervention, mardi après-midi, du chef de l'État.
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Mesures sanitaires obligent, l'année 2020 a été celle du sans-contact et du commerce en ligne. Il serait cependant précipité de dire adieu à l'argent liquide, selon Brink's France. L'entreprise, surtout connue pour le convoyage de fonds, vient de lancer Point Cash Service, un système de paiement permettant d'acheter en ligne et de régler un espèces chez un commerçant partenaire.
Concrètement, au moment de passer à l'achat d'un produit ou d'un service en ligne, le consommateur a la possibilité d'utiliser l'option Point Cash Service. Un mode de paiement qui vient donc s'ajouter au paiement par carte ou via PayPal. Une fois l'opération effectuée via Point Cash Service, l'acheteur, muni d'un code-barres imprimé ou affiché sur son smartphone, ainsi que de sa carte d'identité, se rend dans un établissement partenaire pour effectuer le paiement en liquide. Une fois l'argent encaissé, l'opération est notifiée au site sur lequel l'achat a été effectué. Pour le moment, le système n'en est qu'à ses balbutiements. Brink's n'a signé de partenariat qu'avec des buralistes, actuellement au nombre de 300. Mais l'entreprise assure qu'ils seront 1600 en juin. Un démarrage très progressif qui s'explique par l'obligation pour tout commerçant voulant devenir partenaire de se faire agréer par l'autorité de contrôle prudentiel et de résolution. Mais Brink's ne compte pas se limiter aux bureaux de tabac. Il s'agit d'une première étape «avant de diversifier nos points de vente partenaires - buralistes mais aussi magasins de proximité, relais de presse, etc. - pour que la densité du réseau soit la plus large possible», explique Patrick Lagarde, PDG de Brink's France.
Le plus gros défi pour le convoyeur de fonds se situe surtout du côté des plateformes d'e-commerce et des entreprises. Pour permettre à Point Cash Service de devenir une vraie alternative à la carte bancaire ou à PayPal, la société doit en effet les convaincre d'adopter son nouveau service. Pour l'heure, seule la compagnie maritime Corsica Linea offre cette solution. Mais d'autres sociétés devraient rapidement la rejoindre. Brink's indique avoir déjà signé «avec un important fournisseur d'énergie».
Quelles catégories de Français pourraient être intéressées par ce nouveau mode de paiement ? Brink's a identifié trois profils de consommateurs. D'abord, les Français incapables de payer par internet. Ils peuvent se trouver en incapacité durable : ne pas avoir de compte en banque, être interdit bancaire ou ne posséder qu'une carte de retrait. Ils peuvent aussi se trouver en incapacité temporaire : plafond de paiement par carte atteint, carte perdue... «Ces gens-là représentent environ 10% de la population», estime Brink's. Le deuxième groupe identifié, mais aussi le plus important, est celui qui ne souhaite pas donner ses données de paiement sur internet. Celui-ci représenterait 20% de la population. Le troisième segment est constitué des personnes qui se trouvent, à un certain moment, en possession d'une somme d'argent liquide conséquente.
Du pain bénit pour ceux qui chercheraient à blanchir de l'argent ? Brink's assure avoir mis en place des mesures de sécurité suffisantes. Lors du premier achat, l'utilisateur devra envoyer un selfie et une photo de sa carte d'identité à l'entreprise. Ces données seront comparées à une base de données pour vérifier l'existence éventuelle d'antécédents judiciaires. Même si rien n'est détecté sur le moment, les informations seront stockées sur les serveurs de l'entreprise, auxquels «seuls les organes de l'État peuvent avoir accès. En aucun cas on ne pourra les monétiser», rassure Brink's. Avec son nouveau service, le convoyeur de fonds n'entend pas s'arrêter aux paiements. Il explique avoir également noué un partenariat avec deux néobanques, Anytime et Veracash. Ces deux établissements qui ne possèdent pas de guichets physiques pourront par ce même moyen récolter l'argent liquide que leurs clients souhaiteraient déposer.
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Vous avez l'impression de végéter dans un cadre qui ne vous correspond plus? A l'approche de la rentrée, les envies d'ailleurs peuvent se faire pressantes sur le plan professionnel. Les points à vérifier avant de faire, ou pas, le grand saut de la reconversion.
Pourquoi ai-je envie de quitter mon travail?
On en est désormais persuadé, la coupe est pleine. Depuis des mois, voire des années, on n'a qu'une envie, quitter cet emploi qui ne nous intéresse plus. En cause, une insidieuse impression de tourner en rond, une frustration grandissante. Pourtant, avant de prendre une décision radicale, mieux vaut se laisser le temps de comprendre les mécanismes de ce profond ras-le-bol.
"'Envie' et 'désir', ce n'est pas la même chose. On se dit 'j'ai besoin' ou 'j'adorerais'. Il convient de distinguer ce qui est de l'ordre du fantasme et le désir profond, motivé", explique Marine Griot, coach et auteure de Réussir sa transition professionnelle pas à pas (éd. Vuibert pratique). On n'hésite donc pas à repérer ce qui nous pèse, comme Louise, ancienne responsable communication de 33 ans, en formation pour devenir naturopathe: "Mon travail me semblait vide de sens. Je me sentais enfermée dans des procédures pesantes et bien souvent inutiles. J'ai pris rendez-vous avec ma supérieure pour faire le point. Cela m'a permis de vraiment réaliser que j'étais en décalage, que cela n'allait plus."
Qu'est-ce que j'attends d'un nouvel emploi?
Savoir ce qui ne nous convient pas, c'est bien, être au clair sur ce que l'on attend d'un nouveau poste, c'est mieux. On investigue son envie en douceur, on formule ses aspirations, sans se juger ni se freiner. Il ne s'agit pas de faire entrer son projet dans une case Pole Emploi, mais de tracer les contours de ce qui est important pour nous. Souhaite-t-on plus d'échange, d'indépendance, moins de sédentarité? Avec le plus de lucidité possible, on détermine ce sur quoi on ne veut plus rogner ou faire l'impasse.
"On peut déjà commencer par faire la liste de ses envies sans se limiter, puis resserrer jusqu'aux cinq vraies priorités. Le plus souvent, c'est le décalage entre nos envies et nos actions qui nous rend malheureux, pas nos envies elles-mêmes", explique Isabelle Servant, auteure de 30 jours trouver ma voie et vivre mes rêves (éd. Eyrolles).
Quels sont mes atouts?
Une fois que l'on a mis le doigt sur ce que l'on ne veut plus vivre et ce à quoi on aspire au travail, vient le temps de faire le point sur nos atouts et nos priorités, sans trop présumer de nos forces. "Quand on se met une terrible pression, on n'arrive plus à rien", résume Marine Griot. On rêve d'ouvrir un restaurant mais on aime aussi avoir des horaires fixes? Cela risque d'être compliqué. On aimerait travailler en indépendant mais on est désorganisé? Cela pourrait bien nous jouer des tours. Faire le point sur sa personnalité s'avère être un bon moyen de revenir à la réalité et, pourquoi pas, de revoir son projet sans perdre confiance en soi. La reconversion doit permettre d'être plus épanoui, pas de se mettre en défaut en se tirant une balle dans le pied.
Est-ce un fantasme?
Avant de tout quitter, on se renseigne de manière précise sur son métier de rêve: la mode ou le journalisme ne sont pas que défilés glamour et reportages au bout du monde. "Il est essentiel de rencontrer et d'échanger avec le maximum de gens qui font le métier qui nous intéresse. On n'hésite pas à leur poser beaucoup de questions ou mieux, à se former pendant quelques jours auprès d'eux. Cela permet de s'ancrer dans le concret", conseille vivement Marine Griot. Si l'expérience se révèle peu concluante, peut-être vaut-il mieux faire de sa passion un hobby, même prenant, plutôt qu'une profession. A 32 ans, Sarah adore écrire mais face à la concurrence et à un marché du travail sinistré elle a préféré garder son emploi dans un bureau d'étude. Elle rédige des nouvelles quand elle en a le temps et l'envie. "A terme, j'aimerais les présenter à des professionnels mais rien ne presse", estime-t-elle.
Ai-je les épaules pour faire face?
Ça y est, on se sent prêt à quitter une vie professionnelle faite de certitudes et d'automatismes pour replonger dans l'inconnu avec de nouveaux codes et de nouvelles règles. Pas facile pourtant de se sentir à la hauteur de l'enjeu. Il faut être solide mentalement et bien dans sa peau pour faire face aux potentielles critiques et autres remarques. A 36 ans, Antoine commence une formation de mécanicien, après des années passées derrière un bureau. "Autodidacte, je pensais être naturellement doué. Je me suis vite rendu compte que je ne possédais pas tout le vocabulaire technique, que je n'avais pas forcément les bons gestes. J'ai rapidement été dépassé. Il faut beaucoup de motivation et de conviction pour s'accrocher à son envie quand le découragement guette. Cela m'a pris du temps mais aujourd'hui je me sens en accord avec moi-même", théorise-t-il.
"Il faut surtout savoir l'accepter. Evidemment que nous allons nous tromper, douter, avoir peur, changer de route et d'avis, faire des choix différents en cours de vie, mais cela est parfaitement normal", relativise Isabelle Servant.
Qu'en pensent mes proches?
Si un professionnel peut nous aider à faire un bilan de compétences global et à tracer la feuille de route de notre future carrière, on n'hésite pas pour autant à parler de notre projet à nos proches pour avoir leur avis. Leurs regards, critiques et interrogations permettront sûrement de l'affiner. Notre premier cercle peut également craindre que ces bouleversements et changements de rythme aient des répercussions sur notre vie privée. Il n'est pas forcément facile de faire comprendre à ses enfants ou à son conjoint que l'on sera moins disponible.
A 30 ans, Paul rêve d'ouvrir un restaurant, mais pour sa femme, Sophie, cette décision doit encore être mûrie à deux: "Je veux qu'il soit épanoui mais je considère que son choix nous engage en tant que couple. Je n'hésite donc pas à lui faire part de mes craintes. Je pense que c'est grâce à cette réflexion que l'on avance pas à pas. S'il finit par concrétiser son projet, il sera certain que je suis à 100% derrière lui", argumente Sophie.
Serais-je vraiment plus épanoui?
Il arrive que la source de notre insatisfaction soit difficile à identifier. La frustration professionnelle n'est alors que le cache-misère de problématiques plus profondes. On imagine se forger une vie idéale, sur mesure en se reconvertissant, sans forcément y arriver. "Je pense que beaucoup de gens se voilent la face. Ils se disent 'quand je ferai ceci ou cela, quand j'aurai tel poste, je serai heureux'. Ils préfèrent imaginer qu'il n'y a que leur travail qui ne leur correspond plus, plutôt que d'imaginer que cela pourrait venir d'ailleurs, de leur couple par exemple", lance Louise. Mieux vaut donc se poser sincèrement la question de son épanouissement et de ce qui le contrecarre au présent avant d'envisager de se lancer dans un changement professionnel radical.
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Une chocolaterie, une centrale ou une coutellerie : la deuxième édition du « Routard de la visite d’entreprise » propose quelque 450 adresses. Un bon moyen pour les marques – petites et grandes – de rassurer les consommateurs.
Vous arrivez dans une nouvelle région et hésitez entre découvrir un prestigieux musée ou vous faire plaisir dans un grand restaurant ? Et pourquoi pas, pour changer, visiter une entreprise du coin, qu'il s'agisse d'une biscuiterie, d'une centrale EDF, d'une coutellerie, d'une fabrique de chocolat ? C'est le choix que 15 millions de Français ont fait l'an dernier, un chiffre en forte progression ces dernières années.
Fort de ce constat, le célèbre Guide du routard, main dans la main avec l'association Entreprise et Découverte, publie une nouvelle édition de son Routard de la « Visite d'entreprise en France », tiré à 25 000 exemplaires (contre 15 000 l'année précédente), et dans lequel 450 sociétés − parmi les 2000 pouvant être visitées en France − sont répertoriées.
Renseignements pratiques, horaires des visites, tarifs (en moyenne 5,90 euros par visiteur)… Dans ce guide disponible en librairie depuis le 11 décembre (au prix de 10 euros) sont listés de grands groupes comme Airbus à Toulouse (Haute-Garonne) ou les chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), mais aussi et surtout une ribambelle de petites sociétés dans l'alimentaire ou les vins et spiritueux.
Les entreprises qui jouent le jeu y gagnent en notoriété et captent de nouveaux clients : après une visite, 60 % des consommateurs restent fidèles. Sans oublier un petit gain de chiffre d'affaires, si les visiteurs passent en fin de parcours par la boutique maison.
« Mais c'est aussi et surtout le moment de rassurer et d'éduquer les consommateurs, à un moment où ils se posent plein de questions sur l'origine des produits, la façon dont sont confectionnés les plats tout préparés, comment lire une étiquette, ou encore pourquoi les produits Made in France sont plus chers que les autres », énumère Cécile Pierre, la déléguée générale d'Entreprise et découverte, convaincue « qu'après une visite, les gens ne consomment plus de la même manière ». Parmi les nouvelles entreprises à découvrir en 2020, la Fabrique à Bretzels Boehli (Bas-Rhin) ou les salaisons Pierre Oteiza au Pays basque.
Pour Philippe Gloaguen, le patron du Routard, passé pendant ses études par une école de commerce, « cet ouvrage est aussi un outil pour réconcilier les Français avec le monde parfois nébuleux, voire effrayant, de l'entreprise ».
Les consommateurs suspicieux y trouveront d'ailleurs aussi leur compte : en leur ouvrant leurs portes, des marques de premier plan de l'agroalimentaire parfois décriées, comme Fleury Michon ou Brioche Pasquier ont une occasion en or de montrer leur savoir-faire et de rassurer leurs clients. Enfin, ces visites peuvent servir de déclencheurs à des jeunes qui cherchent leur voie : enfants et adolescents sont souvent la cible numéro un de ces visites.
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Plusieurs dispositifs, cumulables pour certains, permettent de financer votre formation sans devoir puiser dans vos ressources personnelles. Dans le cadre de la réforme, le ministère du Travail et les partenaires sociaux ont revisité la plupart d’entre eux, à l’image du compte personnel de formation (CPF), qui doit répondre «à la logique de personnalisation, de choisir son destin, faire des choix qui nous concernent». Ainsi, ce compte, qui jusqu’ici était crédité en heures, est désormais crédité en euros, la base de calcul étant de 15 euros l’heure. Ce montant a été retenu à partir du «coût moyen de facturation de l’Afpa et du congé individuel de formation (CIF) qui s’élevait entre 12 et 13 euros de l’heure» avant la réforme, selon la ministre du Travail Muriel Pénicaud. En 2018, 630.000 personnes se sont formées avec leur CPF. L’objectif de la réforme est d’atteindre le million chaque année. Alors, que vous soyez salarié, indépendant ou demandeur d’emploi, que vous visiez une formation pendant ou en dehors du temps de travail, voici les portes auxquelles vous pouvez frapper pour obtenir un financement, mais aussi du temps pour apprendre sereinement.
Bénéficiaire : Le salarié, le demandeur d’emploi, le membre d’une profession libérale ou d’une profession non salariée (le compte est accessible au travailleur indépendant depuis le 1er janvier 2019), et le conjoint collaborateur.
Principe : Composante du CPA (compte personnel d’activité), le CPF recense les droits à la formation professionnelle acquis et disponibles tout au long de la carrière ainsi que les actions de formation éligibles. Il est rattaché à son titulaire et non au contrat de travail. Par conséquent, les droits acquis sont conservés même en cas de changement d’employeur. Depuis le 1er janvier, le compte est alimenté non plus en heures, mais automatiquement en euros, sur la base de 15 euros l’heure. Il est crédité de 500 euros à la fin de chaque année travaillée à temps plein, dans la limite de 5.000 euros (montant majoré à 800 euros pour un salarié non qualifié, qui n’a pas atteint un niveau de formation sanctionné par un CAP ou un BEP, plafonné à 8.000 euros). Des abondements, c’est-à-dire des droits complémentaires, sont toutefois possibles audelà du plafond.
Nouveauté, le salarié à temps partiel, mais dont le temps de travail est supérieur à 50% du temps complet, jouit des mêmes droits. En deçà de 50%, les droits sont calculés au prorata du temps travaillé. Le demandeur d’emploi, quant à lui, ne cumule pas de droits ; il peut toutefois mobiliser le crédit acquis pour suivre une formation, et être cofinancé par Pôle emploi après validation du projet.
Attention : les heures de droit individuel à la formation (DIF) cumulées avant 2015 doivent être renseignées dans l’espace personnel du site dédié pour être converties et utilisées avant fin 2020. A défaut de crédits suffisants pour financer la formation, vous pouvez solliciter une aide de votre région, de Pôle emploi, ou vous tourner vers votre employeur. Vous pouvez aussi payer vous-même le reste à charge.
Formations éligibles : L’offre de formations éligibles s’est élargie avec le nouveau CPF. Mais on peut également se servir de son CPF pour financer l’accompagnement d’une validation des acquis de l’expérience (VAE) ou la réalisation d’un bilan de compétences. Les droits peuvent aussi servir à la création ou à la reprise d’entreprise. Une liste unique rassemble désormais les formations éligibles, qui doivent toutes proposer une certification professionnelle reconnue, c’est-à-dire référencée au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) ou au Répertoire spécifique (RS, ex-Inventaire). «Quel que soit votre statut ou votre région, vous avez accès à (…) environ 14.000 formations», indique le site officiel. L’appli CPF, lancée cet automne, permettra de connaître son solde CPF, de choisir sa formation et la financer, de s’inscrire et même de payer directement en ligne si le montant est supérieur à son crédit. L’utilisateur pourra aussi comparer la qualité des formations et leur taux de réussite, et connaître l’avis des apprenants.
Marche à suivre : Seul le titulaire du compte peut mobiliser ses droits, dès l’entrée sur le marché du travail (à partir de 16 ans, 15 ans pour les jeunes en contrat d’apprentissage). Pour toute formation sur le temps de travail, l’autorisation de l’employeur est requise au moins soixante jours avant le début d’une formation d’une durée inférieure à six mois, et cent vingt jours avant pour une durée supérieure (l’absence de réponse dans un délai d’un mois vaut acceptation).
Rémunération : Les heures consacrées à la formation pendant le temps de travail constituent un temps de travail effectif et donnent lieu au maintien de la rémunération par l’employeur. Le demandeur d’emploi est indemnisé au titre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (Aref ) ou de la rémunération de formation de Pôle emploi (RFPE).
Liens utiles : Moncompteactivite. gouv.fr et Trouver-mon-opco.fr
Bénéficiaire : Le salarié en CDI qui justifie d’au moins vingt-quatre mois d’activité, consécutifs ou non, dont douze dans la même entreprise ; le salarié en CDD qui justifie d’au moins vingt-quatre mois d’activité, consécutifs ou non, au cours des cinq dernières années, dont quatre mois, consécutifs ou non, en CDD au cours des douze derniers mois. Aucune ancienneté n’est requise en cas de licenciement économique. Le salarié démissionnaire sous conditions.
Principe : Ce congé remplace le congé individuel de formation (CIF) depuis le 1er janvier. Le dispositif permet au salarié de financer une formation qualifiante (au sens large) pour évoluer dans sa carrière, mais surtout pour changer de métier : les autorités publiques l’ont principalement conçu afin de renforcer l’autonomie du salarié engagé dans un projet de reconversion professionnelle. C’est pourquoi sa durée est alignée sur celle de la formation ; en théorie, elle ne connaît donc pas de limite (on parle de formation longue).
Formations éligibles : Toute formation certifiante éligible au CPF (par conséquent enregistrée au RNCP ou au RS) ou délivrée en vue d’obtenir un bloc de compétences. Mais aussi un bilan de compétences, un accompagnement dans le cadre d’une VAE, ou encore toute formation propre à la création ou à la reprise d’entreprise.
Marche à suivre : Une fois le projet défini, de préférence avec un conseil en évolution professionnelle (CEP), et la formation choisie, une première demande écrite d’autorisation d’absence doit être adressée à l’employeur. Elle doit être formulée au plus tard soixante jours avant le début d’une formation d’une durée inférieure à six mois (ou si celle-ci s’effectue à temps partiel ou sur plusieurs périodes, ou pour passer un examen), et cent vingt jours avant pour une interruption continue de travail de plus de six mois (l’absence de réponse dans un délai d’un mois vaut acceptation).
Après acceptation par l’employeur, une seconde demande, de prise en charge cette fois, doit être transmise à l’organisme financeur : le Fongecif jusqu’au 31 décembre 2019, puis la commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Attention : la prise en charge n’est pas systématique. Les critères de sélection sont précis, comme le réalisme du projet, le niveau d’études, l’expérience, la motivation et, bien sûr, l’enveloppe budgétaire de l’organisme. Depuis la réforme, l’organisme financeur mobilise prioritairement les droits CPF du demandeur pour financer son projet, avant d’abonder lui-même en cas de crédits insuffisants. Le demandeur peut également bénéficier d’abondements ou de compléments financiers de la part de l’employeur ou des collectivités territoriales.
Rémunération : Pour une formation effectuée sur le temps de travail, la rémunération est maintenue totalement ou partiellement ; elle équivaut à un pourcentage du salaire moyen de référence du bénéficiaire, calculé sur la base des salaires perçus au cours des douze mois précédents (100% pour un salaire moyen de référence inférieur à deux Smic, et 90 ou 60% en fonction de la durée du CTP – inférieure ou supérieure à 1.200 heures – pour un salaire supérieur à deux Smic).
Liens utiles : Cpf-de-transition.fr
Bénéficiaire : Le salarié d’une entreprise (à sa demande ou à celle de l’employeur).
Principe : Depuis le 1er janvier 2019, les actions de formation à l’initiative de l’employeur s’inscrivent dans un plan de développement des compétences, anciennement plan de formation. En accord avec l’esprit de la réforme, il couvre l’ensemble des actions mises en place par l’entreprise en réponse aux besoins individuels et collectifs qui relèvent de son obligation. Il assure ainsi le maintien dans l’emploi du salarié bénéficiaire, «au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations» (article L6321-1 du Code du travail). Le financement de ce type de formation relève intégralement de l’employeur. Et si rien n’oblige ce dernier, quelle que soit sa taille, à mettre en place un plan de développement des compétences, il y est fortement incité.
Formations éligibles : Conformément à la nouvelle définition d’une action de formation donnée par la loi du 5 septembre 2018, chaque action du plan doit constituer un «parcours pédagogique permettant d’atteindre un objectif professionnel» (article L6313-2 du Code du travail). Là encore, la loi en distingue deux types : l’action obligatoire ou nécessaire (obligatoirement pendant le temps de travail) consiste en l’acquisition de compétences utilisables dans le cadre des fonctions du salarié, ou indispensables à la suite d’une évolution prévue ou d’une modification des fonctions ; l’action non obligatoire (pendant ou en dehors du temps de travail, dans la limite de trente heures par an) n’est pas liée au poste occupé, mais autorise une évolution professionnelle au sein ou en dehors de l’entreprise. Le plan peut également prévoir d’autres actions comme le bilan de compétences, la VAE et la reconversion ou promotion par alternance (Pro-A).
Marche à suivre : L’employeur est libre de choisir les salariés qu’il souhaite faire profiter d’une formation. Si la demande émane du salarié, celui-ci peut la formuler par écrit ou oralement.
Rémunération : Si la formation a lieu pendant le temps de travail, la rémunération est maintenue.
Liens utiles : Service-public.fr
Bénéficiaire : Le salarié en CDI (ou en CDD sous conditions) dont le niveau de qualification professionnelle enregistrée au RNCP n’excède pas la licence (niveau 6).
Principe : Mobilisé par l’employeur (dans le cadre du plan de développement des compétences) ou le salarié, le dispositif favorise l’évolution, voire la réorientation professionnelle et le maintien dans l’emploi du bénéficiaire par un parcours de formation individualisé. Il associe des enseignements généraux, professionnels et technologiques à une mise en pratique des nouveaux savoir-faire en entreprise.
Formations éligibles : La Pro-A donne accès à toute formation inscrite au RNCP, ou ouvrant droit à un certificat de qualification professionnelle ou à une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche. Sa durée est comprise entre six et douze mois (jusqu’à trente-six mois dans certains cas), pendant ou hors du temps de travail (dans la limite de trente heures par an dans ce cas).
Marche à suivre : Une demande à l’employeur, écrite de préférence, est exigée. La mise en place requiert un avenant au contrat de travail précisant la durée et l’objet de la Pro-A. L’avenant doit être signé et déposé auprès de l’Opco dont dépend l’entreprise pour une prise en charge totale ou partielle de la formation.
Rémunération : Si la formation a lieu pendant le temps de travail, la rémunération est maintenue.
Liens utiles : Service-public.fr
Bénéficiaire : Le demandeur d’emploi et la personne en accompagnement CRP/CTP/CSP (convention de reclassement personnalisé/ contrat de transition professionnelle/contrat de sécurisation professionnelle).
Principe : Pôle emploi peut faire profiter de cette aide lorsque la formation souhaitée ne peut être financée par les dispositifs existants (collectivité territoriale, Opco…). Versée directement à l’organisme de formation, l’AIF couvre l’intégralité du coût restant.
Formations éligibles : L’ensemble des formations accessibles aux demandeurs d’emploi et répertoriées par Pôle emploi (plus de 234.000, d’après le site de l’organisme).
Marche à suivre : La demande doit être validée par le conseiller de Pôle emploi, assortie de la remise d’un «formulaire de demande d’AIF» téléchargeable sur le site.
Rémunération : Pendant la formation, les droits du demandeur sont maintenus (versement de l’Aref, ou du RFPE s’il n’est plus indemnisé).
Liens utiles : Pole-emploi.fr et Candidat.pole-emploi.fr/formations/accueil
4.800 euros > pour un master 1 et 6.000 euros pour un master 2 à temps plein via un organisme privé.
243 euros > l’année universitaire et de 500 à 3.500 euros pour un master à distance.
Jusqu’à 3.000 euros > pour un BTS via un organisme privé.
20 à 470 euros > pour un C.A.P, selon la durée de la formation.
France Compétences est le pivot de la nouvelle gouvernance. L’instance assure le financement (redistribution de l’argent collecté), la régulation, le contrôle et l’évaluation du système de la formation professionnelle et de l’apprentissage.
La Caisse des dépôts et consignations gère les volets technique et financier du CPF (monétisation, administration des comptes, paiement des organismes…).
Les opérateurs de compétences (Ppco, ex-Opca) financent l’apprentissage, aident les branches à construire les certifications professionnelles et accompagnent les PME pour définir leurs besoins en formation. Près de 329 branches sont réparties dans 11 Opco (Afdas, Atlas, cohésion sociale…).
Les conseils en évolution professionnelle accompagnent gratuitement et de façon personnalisée quiconque souhaite faire le point sur sa situation professionnelle.
Les commissions paritaires interprofessionnelles régionales (CPIR, ex-Fongecif) gèrent les congés de transition professionnelle (CTP) des salariés.
Deuxième financeur de formations après les entreprises (environ 4,5 milliards d’euros annuels, selon la Fédération de la formation professionnelle), les régions possèdent chacune leurs propres dispositifs de financement. Elles prennent en charge les formations des demandeurs d’emploi sur des secteurs jugés prioritaires, et accordent également une aide aux salariés pour une formation universitaire en dehors du temps de travail. Les renseignements sont à prendre auprès du conseil régional.
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60 millions de consommateurs et Que Choisir s’attellent tous deux à sélectionner plusieurs bonnes bouteilles qui s’achètent même en supermarché et qu’il faut boire avec modération.
Les deux magazines dédiés à la consommation ont fait tester plusieurs produits, à l’aveugle, par un jury de professionnels. Verdict: comme souvent, ce ne sont pas les plus chers qui s’avèrent être les plus grands crus !
L’article de 60 millions de consommateurs s’intéresse à deux catégories de champagnes (blanc et rosé) à retrouver en supermarchés, auxquelles s’ajoute le prosecco italien. Si les journalistes ont été globalement déçus par cette dernière catégorie à la mode (un seul prosecco dépasse la note de 13/20), ils ont été agréablement surpris par d’autres. Sur le rosé, le prix est loin de garantir un goût exemplaire: un champagne proposé chez Auchan remporte ainsi une meilleure note que la bouteille la plus onéreuse.
Retenons le meilleur de chaque catégorie:
Le prosecco Zonin, dont la bouteille vendue à 7,90€ obtient le score honorable de 14/20. “Bon ambassadeur”, précise l’article.
Le champagne blanc Chanoine Frères, dont la cuvée prestige Brut vendue 23,90€ obtient la note de 15,5/20. “Suffisamment
de caractère pour passer à table”, ajoute l’auteur de l’article.
Le champagne rosé Nicolas Feuillatte vendu à 24,90€ la bouteille, qui obtient le résultat excellent de 16/20: “harmonieux (...) à joli nez assez intense”, complète le magazine.
En conclusion, le magazine conseille de conserver le prosecco pour réaliser des cocktails (comme le fameux Spritz), et de s’assurer que son choix de champagne blanc, le plus cher, soit bien arrêté au préalable, car “le plaisir gustatif n’est pas garanti”, surtout au vu du prix. Enfin, le champagne rosé reste, du point de vue du magazine, l’un des meilleurs rapports qualité/prix.
Que Choisir oppose champagne de grande distribution et ventes en direct à la propriété: c’est à la première catégorie que nous nous intéresseront. Les prix sont légèrement plus élevés que chez 60 millions, et le magazine édité par l’association UFC Que Choisir n’a sélectionné que des champagnes blancs. Là aussi, les résultats sont donnés après un test à l’aveugle fait par un jury de professionnels.
Voici les trois bouteilles sur le podium du classement de Que Choisir:
Gosset “Grande réserve brute”, champagne blanc vendu à 39,90€ la bouteille et noté 14,5/20. “La bouche s’avère tout en enrobage, acidulée, avec une belle tension”, note le magazine.
Philipponnat, “Royale réserve”, champagne blanc brut vendu à 26,99€ et noté à 14/20. “En bouche, ce cru est tout en concentration, fraîcheur et vivacité”, commente le journal.
Piper-Heidsieck, “Cuvée Brut”, notée 13,5/20 et vendu 27,99€: “la cuvée off re une bouche profonde, vineuse, à la ?nale concentrée.”
Chez les deux magazines, une constante: la cuvée Veuve Émile d’Auchan se place plutôt bien. Le rosé obtient donc 13,5/20 chez 60 millions, et 11,5/20 chez UFC pour sa cuvée blanche.
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Jusqu’à fin 2014, le droit individuel à la formation (DIF) était le dispositif permettant aux salariés de suivre des actions de formation continue. Supprimé depuis le 1er janvier 2015, il a depuis été remplacé par le compte personnel de formation (CPF), issu de la loi du 5 mars 2014, relative à la “formation professionnelle, à l’emploi, et à la démocratie sociale”. Cette dernière prévoyait notamment une date limite d’utilisation des heures du DIF, fixée au 31 décembre 2020.
Mais bonne nouvelle, une ordonnance, dont la publication est prévue à la rentrée, va faire sauter cette date limite. “Les heures acquises au titre du DIF ne seront pas perdues à condition que les bénéficiaires les inscrivent sur leur compte avant le 31 décembre 2020. Elles seront ensuite automatiquement converties en euros”, précisait récemment Valérie Michelet, juriste chez Centre Inffo, organisme dédié à l’information sur la formation professionnelle, ce qui nous a été confirmé par le ministère du Travail.
Pour rappel, pour rentrer vos heures du DIF sur votre compte CPF (accessible via le site moncompteactivite.gouv.fr), si vous étiez salarié avant le 31 décembre 2014, vous pouvez retrouver votre solde d’heures sur votre bulletin de salaire de décembre 2014 ou de janvier 2015, voire sur un certificat de travail datant d’avant décembre 2014, ou encore sur une attestation spécifique transmise par votre employeur en 2015.
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Fini les numéros surtaxés ! L'UFC-Que Choisir vient de dévoiler la liste des numéros de services clients de grandes enseignes ou entreprises, sans surcoût pour les clients. Si les entreprises mettent très souvent en avant des numéros surtaxés, elles ont en réalité l'obligation de proposer un numéro gratuit à leurs clients. Sauf qu'il est souvent assez difficile de mettre la main dessus. Si certaines grandes enseignes jouent le jeu et l'affichent clairement sur leur site internet, d'autres, comme Cdiscount, se gardent bien de le communiquer. Le numéro surtaxé est quant à lui présent sur toutes les pages. Quant à Rueducommerce, il faut fouiller plusieurs minutes avant de réussir à le trouver, note l'association de consommateurs.
Ces numéros surtaxés sont des revenus supplémentaires pour ces entreprises. D'autant qu'en cas de problèmes, par exemple, de commandes ou de livraisons, les appels peuvent durer de longues minutes. Comme le rappelle l'UFC-Que Choisir, les fournisseurs d'accès à internet ont depuis 2008 l'interdiction de surtaxer les appels vers leur service d'aide à distance. Quant aux numéros surtaxés, un message d'au moins 10 secondes doit indiquer à l'interlocuteur le tarif de la communication.
Les services publics bientôt joignables gratuitement
Les appels vers des services administratifs publics seront eux aussi bientôt non surtaxés. Le 25 janvier 2015, les députés avaient voté une loi en ce sens. La mesure sera effective dès 2021. À l'heure actuelle, le 3939 est facturé 15 centimes d'euro la minute.
Parmi les numéros de services clients gratuits dévoilés par l'UFC-Que Choisir : celui d'Amazon (08 00 94 77 15), Cdiscount (09 70 80 90 50), Showroomprivé (01 85 76 00 00), Rueducommerce (08 09 40 03 76), Chronopost (09 69 39 13 91), Direct Energie (09 70 80 69 69), Airbnb (01 84 88 40 00), SNCF (09 80 98 36 35), Apple (08 05 54 00 03) ou encore Canal + (09 70 82 08 15)
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L’Insee a dévoilé sa nouvelle étude sur les salaires dans le secteur privé.
2 238 euros nets. Voici le salaire mensuel moyen en équivalent temps plein d’une personne travaillant dans le secteur privé, selon les derniers chiffres de l’Insee qui se basent sur l’année 2016. L’institut a ainsi dévoilé, mardi soir, son bilan des salaires dans le secteur privé. Bonne nouvelle, les salaires nets ont augmenté de 0,5% entre 2015 et 2016. Mauvaise nouvelle, cette hausse reste moins importante que pour l’année précédente (+1,1%).
Autre indication, le salaire brut a d’avantage augmenté que le net (+0,7% contre +0,5%). Une différence de 0,2% qui s’explique notamment par les hausses des taux de cotisations salariales pour la branche vieillesse du régime général et pour les retraites complémentaires.
Dans les détails, les augmentations sont plus importantes dans l’industrie (+1,2%) et dans la construction (+0,9%). Dans le tertiaire, les salaires nets n’ont cru que de 0,3%.
Du côté des catégories socioprofessionnelles, les cadres s’en sortent le mieux avec une hausse de 0,6% du salaire net, soit 4060 euros par mois, en moyenne. En revanche, les professions intermédiaires, les employés et les ouvriers sont à la peine.
Cadres : +0,6% à 4060 euros nets par mois
Professions intermédiaires : +0,1% à 2 241 euros nets par mois
Employés : +0,0% à 1 590 euros nets par mois
Ouvriers : +0,3% à 1 681 euros nets par mois
A noter que l’inégalité salariale entre les hommes et les femmes restent toujours d’actualité. Un homme gagne ainsi 2431 euros nets par en moyenne contre 1969 euros nets pour les femmes. Pour consolation, ces dernières ont vu ce montant augmenter de 0,8% contre 0,4% pour leurs collègues masculins entre 2015 et 2016.
Concernant la médiane des salaires mensuels nets en équivalent temps plein, elle s’établit à 1789 euros nets (+0,4%). Cela signifie que la moitié de la population française gagne moins que cette somme, qui représente 20,1% de moins que le salaire moyen. Le premier décile (les 10 % de salariés les moins rémunérés) s’établit à une moyenne de 1 189 euros nets (+0,1%). « À l’opposé, les 10 % les mieux rémunérés perçoivent plus de 3 576 euros par mois (9e décile), soit 0,5 % de plus qu’en 2015 et 5,0 % de plus qu’en 2008 » souligne l’Insee. Les 1 % les mieux rémunérés gagnent eux plus de 8 629 euros (99e centile) en 2016.
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L’Insee a publié, mardi 23 avril, son étude annuelle sur les salaires du secteur privé. Au-delà des moyennes, elle permet surtout à chaque salarié de se situer en fonction de son niveau de revenu. Capital vous a fait le récap’.
1.789 euros. C’est le salaire net mensuel médian, en équivalent temps plein, des salariés du secteur privé (+0,4% sur un an), d’après les données de l’année 2016 diffusées mardi 23 avril par l’Insee. Autrement dit, 50% des Français travaillant dans le privé gagnent moins de 1.789 euros net par mois et 50% gagnent plus. Une donnée à ne pas confondre avec le salaire net mensuel moyen, qui se situe lui à 2.238 euros, soit une hausse de 0,5% en euros constants* comparé à 2015. À noter : les cadres sont la catégorie de salariés qui connaît la plus forte hausse de sa rémunération (0,6%), avec un salaire net mensuel moyen de 4.060 euros.
Comme chaque année, l’étude de l’Insee permet aussi à chaque salarié du privé de se situer en fonction de son salaire, et d’évaluer s’il est plus ou moins riche ou plus ou moins pauvre. Ainsi, pour prendre les extrêmes, 90% des salariés touchent plus 1.189 euros net par mois quand seulement 10% d’entre-eux gagnent plus 3.576 euros, et même plus de 8.629 euros pour 1% d’entre-eux. À l’inverse, on peut aussi voir que 10% des salariés du privé touchent moins de 1.189 euros net par mois, comme vous pouvez le découvrir dans le tableau ci-dessous.
Une chose qui ne change (malheureusement) pas, ce sont les différences de salaires entre homme et femmes. Quand le salaire net mensuel médian s’établit à 1.899 euros pour les salariés hommes du privé, il s’établit à “seulement” 1.639 euros pour les femmes, soit une différence de plus de 200 euros. Plus encore, c’est dans les hauts salaires que les différences sont les plus flagrantes : alors que 1% des salariés hommes touchent plus de 9.925 euros net par mois, les 1% des salariées femmes les plus riches ne perçoivent “que” 6.583 euros, soit plus de 3.000 euros de différence !
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1. 01/04/2021
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3. 19/12/2020
Bonjour chers clients,
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3- Vous pouvez demander tous les six mois d'augmenter ou de diminuer les remboursements de votre crédit, ainsi que de reporter une mensualité chaque année.
4- Un contrat de prêt est signé entre les deux (2) parties
5- vous pouvez assurer votre crédit, pour votre tranquillité d'esprit et celle de vos proches.
6- Ma banque veille à ce que le montant de votre prêt soit transféré sur votre compte bancaire dans les 72 heures suivant la signature de votre contrat de prêt.
7 - Vous devez payer le timbre et les frais d'approbation de votre dossier de prêt à la banque.
Si cela vous convient, confirmez-nous la demande afin que nous puissions préparer votre calendrier de remboursement et le renvoyer par e-mail en indiquant:
Le montant : _____________________?
Durée de remboursement de votre choix (votre capacité de remboursement mensuelle): _________?
Cordialement.
4. 05/11/2020
Grand maître sorcier, spécialiste de retour affectif
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